Il est bien révolu ce temps où le maître d'école était vénéré par son élève, qui le respectait énormément et se cachait à sa vue , les temps ont bien changé, l'enseignant de nos jours est tabassé et même poignardé, voir rouer de coups, pour finir sur un lit d'hôpital, avec plusieurs jours d'incapacité de travail à la clef. Le milieu scolaire a perdu de sa « responsabilité », l'école n'est plus ce qu'elle était, elle demeure toujours le lieu du savoir pour quelques studieux élèves, mais juste un endroit ou se distraire et prendre du plaisirs « interdits » pour tant d'autres. Le bilan des violences, enregistrés au cours de l'année 2009, à travers les établissements scolaires, tous corps confondus de la wilaya, n'honore point la famille de l'éducation, ni les parents d'élèves ; 807 affaires liées à la violence, ont été signalées dont une quarantaine a été portée devant les tribunaux, au lieu d'être prie charge par les établissements scolaires ou elles ont eu lieu, 14 autres sont relatives à l'agression physique pure et simple, sur les enseignants par leurs élèves, 03 autres, ont éclaté entre le personnel administratif et les enseignants (surtout féminin), le reste sont des cas, qui ont été largement dominé par les coups et blessures administrés par les enseignants aux élèves, dont les parents n'ont pas hésité a recourir à la justice, pour dénoncer ces châtiments corporels, qui sont interdits en milieu scolaires mais certains enseignants les utilisent comme méthode encore, au mépris de toute réglementation scolaire qui prévoit d'autres mesures « punitives ».