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Quand la violence vient des enseignants
Enfants brutalisés à l'école
Publié dans La Tribune le 20 - 10 - 2010

La violence des enseignants à l'égard des enfants en milieu scolaire continue de prendre de l'ampleur et met à mal le système éducatif, déjà fortement décrié. L'usage du châtiment corporel est plus courant dans l'école algérienne en dépit de l'interdiction du ministère de l'Education nationale et de la condamnation unanime de cette pratique par les parents d'élèves.Selon la loi n° 08-04 du
23 janvier 2008, portant loi d'orientation sur l'éducation nationale, «les châtiments corporels, les sévices moraux et toutes formes de brimades sont interdits dans les établissements scolaires». Les enseignants sont ainsi responsables des dégradations causées par les élèves au moment où ceux-ci se trouvent sous leur contrôle. Les enseignants contrevenants s'exposent à des sanctions administratives, sans préjudice des poursuites judiciaires. Mais la réalité est tout autre. Entre ce qui est prévu par la réglementation et ce qu'il en est réellement sur le terrain, il y a tout un monde. Il ne se passe pas un jour sans qu'on entende parler de ces instituteurs qui recourent à la violence pour imposer la discipline. Une attitude dénoncée par de nombreux parents d'élèves. «C'est scandaleux, le comportement de certains enseignants est indigne», lance une jeune maman accostée devant une école au 1er-Mai. «Mon enfant est terrorisé par l'école, à cause des châtiments corporels infligés par certains de ses enseignants, qui faute de dialogue, privilégient l'usage de la force», ajoute-t-elle. Un avis partagé par des parents d'élèves abordés au niveau de l'école primaire, Sebbala-Djedida ADDL, à El Achour, à Alger. Hors d'eux, ils témoignent de ce qu'endurent leurs enfants avec certains instituteurs. «C'est intolérable, nos enfants sont brutalisés, traumatisés par leurs enseignants sous prétexte de la discipline», s'indigne une maman. «Mon fils qui est à sa première année primaire a été battu par son enseignant, parce qu'il n'a pas su lire. Ce que je trouve inadmissible. Je peux admettre qu'on puisse agir de la sorte avec un élève turbulent, mais frapper un enfant parce qu'il ne sait pas lire ou écrire, est complètement inacceptable», estime t-elle. «Chaque jour, des chérubins sont frappés, giflés, maltraités, exposés à un harcèlement moral et physique au nom de l'éducation, or rien ne devrait justifier toutes ces pratiques portant atteinte à la dignité de l'enfant», explique notre interlocutrice. Il est malheureux de constater que la conception d'une éducation fondée sur le châtiment corporel est prédominante dans notre pays. Pourtant, le châtiment corporel est loin d'être une méthode éducative et disciplinaire adaptée, comme l'expliquent les
psychologues. L'usage de la violence ne rendra pas ces élèves plus disciplinés, bien au contraire, il ne fera que les avilir. Le châtiment corporel est anti-pédagogique et n'a aucune efficacité éducative, il ne fera que contribuer à dresser une barrière, entre les enseignants et leurs élèves. Et comme on dit si souvent, «la violence n'entraîne que la violence». Outre la violence physique, l'agression verbale est, elle aussi, dénoncée, par nombre de parents d'élèves. «Mon fils répète à la maison des mots insultants qu'utilise souvent son institutrice», s'exclame une maman. Face à cette situation, beaucoup de parents d'élèves évitent de se plaindre, de crainte que leur enfant ne soit dans le collimateur de l'enseignant. C'est le cas de la mère d'un gosse maltraité qui n'ose même pas en parler au directeur de l'établissement scolaire. «Il arrive que lorsqu'on dénonce un enseignant violent, ce dernier s'acharne sur notre enfant.» Il le met au fond de la classe par exemple. C'est une attitude courante, nous dit-on. Apparemment, rien ne semble arrêter les dépassements des enseignants. «L'école n'est plus ce lieu sécurisé, on craint pour nos enfants», nous confie-t-on. Sans parler du manque de surveillants compétents sinon leur absence dans certains établissements scolaires. Nos interlocuteurs estiment que la formation des enseignants n'est pas suffisante, et surtout pas celle du personnel d'encadrement, tels les surveillants qui ne savent pas se comporter avec les élèves.
A. B.


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