Le mildiou commence à faire son apparition chez certains petits agriculteurs. Cette maladie serait fortement propagée dans les parcelles dont l'irrigation est assurée par les systèmes d'aspersion. Une technique efficace, moins coûteuse, mais dont les conséquences peuvent être désastreuses. En provoquant et en entretenant une humidité relativement élevée, l'aspersion crée les conditions propices de propagation du mildiou. La wilaya de Mostaganem vient d'enregistrer ses premiers cas de mildiou. C'est la région de Bouguirat qui est actuellement touchée par la maladie constatée. Récemment, l'Institut national de la protection des végétaux de Mostaganem (INPV) a mis en garde, dans un bulletin d'alerte transmis aux agriculteurs, contre les dégâts que peut provoquer le parasite, principalement dans les parcelles de bas-fonds, tout en incitant les producteurs à traiter les champs par les produits phytosanitaires adéquats et aussi à procéder au ramassage des plants atteints et à les incinérer pour éviter toute contamination. Le mildiou est considéré comme un champignon nocif, principal ennemi des cultures de la pomme de terre. C'est dire l'importance du risque encouru sur les tubercules arrivant à maturité dans les différentes terres agricoles. Il existe bien des solutions de prévoyance d'une telle maladie ravageuse, comme l'emploi de pesticides ou produits bio, afin d'obtenir une bonne rentabilité à la vente de sa production.