Le permis à point biométrique et la carte grise électronique seront lancés officiellement dimanche 16 avril, a appris ALG24 auprès du ministère de l'Intérieur. Le lancement aura lieu au siège de l'Imprimerie officielle de Bir Mourad Raïs à 08h30, sous la supervision du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Il est à rappeler que M. Bedoui avait indiqué que son département ministériel poursuivra le développement des prestations biométriques et électroniques, notamment le permis de conduire biométrique et la carte électronique d'immatriculation des véhicules. "Ces deux projets stratégiques que nous œuvrons à concrétiser avant la fin de l'année, entreront en vigueur progressivement à partir de 2017", avait-il précisé. L'objectif étant de se mettre en adéquation avec les objectifs des politiques nationales visant à "réduire l'impact de accidents de la route, garantir la sécurité routière et protéger l'économie nationale", avait fait savoir, le 12 novembre dernier, le premier responsable du secteur. La nouveauté ; en cas d'infraction au code de la route, des points sont retirés automatiquement en fonction de la gravité des fautes commises par les automobilistes, ce qui leur causera énormément de préjudice, voir le retrait du permis durant plusieurs mois. Selon le président de la Fédération nationale des auto-écoles, dans le cas où le conducteur perd tous ses points, il se verra retirer définitivement son permis de conduire à points, et devra attendre six mois, avant d'être éligible à refaire la formation et à repasser les examens pour avoir un nouveau permis de conduire. À titre d'exemple, un automobiliste qui ne respecte pas la signalisation du stop, qui «perdra 6 points et payera une amende à partir de 6.000 DA, ce qui fait qu'il réfléchira à deux reprises avant de commettre ce genre d'infractions». Le nouveau permis sera disponible en deux catégories, à savoir la catégorie comprenant 24 points, pour les détenteurs d'un permis de 10 ans, et celle des 12 points pour les nouveaux permis de moins de deux ans. Il dit qu'en cas de perte des points en cette période de validité, il est fait obligation au titulaire du permis de se soumettre, à ses frais, à une formation pour la reconstitution des points perdus. Il ajoute que lorsque le détenteur du permis n'a commis aucune infraction entraînant le retrait des points, il lui est affecté un capital définitif de 24 points. L'autre côté positif de l'application du nouveau permis à points, est la cessation un tant soit peu des «interventions pour la récupération des permis de conduire dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie». L'application du nouveau permis doit passer par la création d'un fichier national des permis de conduire.