Le tribunal criminel relevant de la cour de Tiaret, s'est prononcé à l'encontre du présumé auteur, B.M, âgé de 51 ans, résidant à Mellakou à 16 km au Sud de la wilaya de Tiaret et ex-garde-communal, le condamnant à 10 ans de prison ferme, pour le grief coups et blessures ayant entraîné la mort de son neveu B.Y âgé de 25 ans partageant la même habitation. Les faits remontent au 7 décembre 2016, lorsque les deux personnes ayant fait la prière du ‘'Dohr'' ensemble et sont sortis. Quand tout à coup devant l'enceinte de leur habitation, ils entrèrent dans des altercations qui ont pris des proportions alarmantes, ayant engendré une bagarre. Pris d'une crise de démence, l'oncle s'est servi d'un poignard et lança un coup vers le cœur de son neveu. Ce dernier, s'est dirigé vers la chambre de son grand père âgé de 90 ans et tomba raide mort gisant dans une mare de sang. Une grande panique a régné à l'intérieur de l'habitation où vivent plusieurs familles suivie de cris de femmes devant l'horreur du crime qui s'est produit. Lors de la plaidoirie, le présumé auteur de l'assassinat a déclaré que dès son retour de la mosquée, il a croisé son neveu qui l'a affabulé d'insultes et lui a infligé un coup sur le front et que le poignard était en sa possession et qu'il est tombé de ses mains après lui avoir asséné un coup au niveau du ventre. « A ce moment, dira le présumé-auteur, sans aucune préméditation et sans vouloir provoquer la mort de mon neveu, en position de légitime défense, j'ai pris le poignard et j'ai assaini un coup dirigé vers l'abdomen de mon neveu ». De son côté, la mère de la victime et lors de son intervention n'a cessé de répéter le mot ‘'frère'' en qualifiant l'oncle de son fils, en ajoutant que c'est le présumé-auteur de l'assassinat qui a commencé la provocation et par un coup de tête, il lança des coups de poing à la victime, sans identifier la possession et la propriété de l'arme blanche tout en excluant l'existence de différents ou de haine entre les deux. Pour sa part, le père de la victime a déclaré qu'il existe un différend entre son frère et son fils sans argumenter des vrais mobiles et a qualifié son frère comme étant une personne nerveuse. Quant au troisième témoin, le grand père âgé de 90 ans, ceci est dû au destin et qu'il n'a simplement vu la victime venir dans sa chambre la main posée sur son cœur avec une forte saignée de sang. Par contre, le représentant de la partie civile, s'est basé sur l'expertise légale qui a dévoilé l'homicide volontaire étant donné que le présumé-auteur est un garde communal qui a versé dans la lutte anti-terroriste et qu'il sait bien manier les armes. De ce fait, il a requis la perpétuité au présumé-auteur de l'assassinat, cependant, l'intervention de l'avocat Maître Abdelkader Bouras a fait dissiper tout effet de préméditation du crime et s'est contenté d'un carrefour d'itinéraires de fin de vie avec un délai de mort axant son argumentation sur le destin et aussi des témoignages des imams ainsi que des fidèles à l'adresse de cette grande famille connue pour être fortement fidèle aux nobles traditions.