Désormais, L'Algérie est classée cinquième plus gros consommateur de sacs en plastique dans le monde, bien derrière les USA, le Maroc, la France et l'Australie. Nous utilisons annuellement 6,5 milliards de sacs en plastique, soit une moyenne de 200 sachets par citoyen, dont chaque sac prend 450 ans pour se dégrader dans le sol ou finir en mer pour tuer des centaines d'animaux marins. La journée mondiale sans sac plastique existe et se célèbre annuellement le 03 de chaque mois de Juillet afin d'alerter l'opinion mondiale sur les conséquences de l'utilisation abusive de ces sacs de plastique qui prennent 450 ans pour se dégrader à travers le sol. Le jet anarchique de ces derniers constitue un réel danger mondial, et leur dépôt dans le nord-est de l'océan Pacifique, a fini par produire une masse flottante que les écologistes appellent le huitième continent. Malheureusement, notre pays a fini par se placer au classement mondial à un rang peu enviable en étant le cinquième plus gros consommateur au monde de sacs en plastique, après les Etats-Unis d'Amérique, le Maroc, la France et l'Australie. A ce sujet, 6,5 milliards de sacs en plastique sont utilisés annuellement en Algérie, d'où une moyenne de 200 sachets par citoyen, utilisés annuellement. Pour se rendre de cette situation si déplorable, il suffit juste de se promener à travers les campagnes ou les villes d'Algérie, pour s'apercevoir que le milieu naturel reste désormais peuplé par des milliers de sacs en plastique qui sont disséminés un peu partout à travers les champs en milieu rural, ou dans les jardins, places publiques, sur les arbres, . C'est l'invasion du papier indestructible à laquelle nous assistons sans pouvoir mettre fin. L'incivisme de certains citoyens y est pour beaucoup, ces derniers n'hésitent pas à se débarrasser des sachets une fois utilisés, comme bon leur semble est l'une des causes de cette pollution, Puis il y a le vent qui les emporte pour les éparpiller en tous lieux. En plus de leur effet nocif, ils enlaidissent les lieux où ils sont fixés. Il n'y a pratiquement aucun site qui ne soit envahi par ces sacs. Echouant dans des décharges à ciel ouvert ou dans l'eau, les sacs en plastique ont fini par asphyxier les mers et les rivières, et disséminent des microparticules de plastique dans tout l'environnement en constituent une menace pour les oiseaux. Légers, ils s'envolent facilement. Abandonnés, jetés par mégarde, oubliés par les collectes d'ordures ménagères, les sacs présents partout et des fois à l'endroit où on les attend le moins, sont un véritable désastre environnemental. Annuellement, les écologistes estiment que plus de 100.000 animaux marins, notamment des tortues, meurent emprisonnées par un sac plastique ou après avoir ingéré un déchet flottant en le confondant avec une méduse. A lui seul, le plastique représente 60 à 80% des déchets en mer. Mais le plus inquiétant est invisible, le plastique se fractionne jusqu'à former des particules microscopiques (de l'ordre de 300 micromètres) qui contaminent le sol et l'eau et apparaissent par la suite dans la chaîne alimentaire. Les animaux marins les ingèrent et les polluants persistants se retrouvent, en bout de chaîne, dans nos assiettes. Toutes les espèces marines (ou presque) contiennent du plastique. On estime que la Méditerranée contient 250 milliards de particules plastiques, atteignant un poids de 500 tonnes qui flottent à la surface. Ces plaques de déchets résultent de l'accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs... et des milliards de débris qui empoisonnent la nature et la vie marine.