Dans une correspondance adressée à notre rédaction, signée par le secrétaire du bureau de wilaya du SNCCOPEN (Syndicat National des Corps Communs et des Ouvriers Professionnels de l'Education Nationale), l'on peut lire en intitulé que les employés des laboratoires revendiquent un statut relatif à leur intégration sans condition. Le syndicat en question a été destinataire d'une correspondance en date du 13 juillet 2017, où les employés des laboratoires toutes catégories dont des agents, assistants techniques, annexes aux laboratoires, et aides laborantins revendiquent une intégration et un statut spécifique et ce sans condition au préalable, tout en dénonçant un vide juridique qui, selon eux, les sanctionnerait, dont la revendication spécifique, c est leur intégration au sein du corps de l'éducation, en rappelant qu'ils en dépendent financièrement. Selon le décret exécutif 08/04 spécifique aux employés des corps communs et administrativement, ces employés ajoutent qu'ils dépendent des corps spécifiques de l'éducation. A ce titre, les employés des laboratoires se considèreraient selon eux comme la frange la plus lésée. C'est en ce sens, que ces employés des laboratoires interpellent les responsables de l'éducation à une révision des circulaires qui les aurait longtemps sanctionnés, comme il est utile de rappeler que ces employés ajoutent qu'ils ne percevraient pas d'indemnités à l'exemple de celles liées à la documentation ainsi que l'indemnité de capacité et pédagogique. La prime de rendement, et pour simple rappel, lit-on toujours dans le communiqué ne leur serait pas attribuée qu'à un taux de 30% et qu'en vérité son taux serait de 40% .Par ailleurs, le bureau de wilaya de Tiaret se dit satisfait des résultats de la rencontre qui a eu lieu à Batna et laquelle a regroupé les laborantins du secteur de l'éducation des wilayas de Batna, Biskra, Sétif, Oum-El-Bouaghi, où il y a eu consentement autour de la nécessité de saisir le ministère de l'éducation sur ce sujet épineux où les laborantins se trouveraient les premiers exposés aux risques des produits chimiques et aucune prise en charge n'aurait vu le jour, selon eux . Il est utile de rappeler que les normes actuelles des laboratoires sont loin de répondre à ceux dictées par les normes internationales; lit-on toujours dans le communiqué qui indique que les élèves, aussi, partagent le même stress au niveau des laboratoires répartis au niveau national et qui doivent faire l'objet d'une révision profonde.