Avec l'approche de la fête de l'Aïd, la cherté et la rareté des produits de grande consommation, notamment les produits maraîchers caractérisent le paysage quotidien à Tissemsilt. Ces dysfonctionnements démontrent la difficile situation que vivent les citoyens de Tissemsilt et ses environs, du fait que tous les produits de légumes et autres fruits proviennent des autres wilayas productrices. En effet, depuis plus d'une quinzaine de jours, la tendance des prix est très vite balancée au front de la foule de consommateurs abasourdis, errant entre les lots de marchandises exposées, rien n'est épargné par la spirale infernale des prix d'une part et de la rareté pour certains produits de l'autre part. Les tournées que nous avions effectuées font état d'une situation intenable, au moment où tout le monde cherche le mouton de l'Aïd, l'autre surprise est venue de l'envolée des prix des légumes et pour illustrer le tout, il suffit de connaitre que la pomme de terre se vend ces derniers jours entre 45 et 60 DA le kg , la tomate à 100 da le kg et les carottes de 60 à 80 da/kg , les courgettes entre 160 et 180 da/kg quant aux oignons, c'est entre 40 et 50 da/kg qu'ils sont cédés. Une situation qui a laissé la majorité des consommateurs perplexe devant la cherté de certains produits maraîchers et aussi l'exorbité des prix pratiqués et l'absence de contrôle. Certains disent que cette hausse injustifiée est injustifiable et le travail des spéculateurs des marchés, des vendeurs qui habituellement avancent que c'est du à la tombée intempestive des pluies en fin d'été, qui s'ajoute aux difficultés de la récolte et du transport de quelconque marchandise, justifient cette cherté. Mais dans les conditions actuelles, ces arguments ne convainquent personne, la hausse aurait été dictée par les vendeurs dans le seul but de tirer encore profit, de l'autre côté, les commerçants qui se cachent derrière ces raisons et sur la rareté de la marchandise dans les marchés habituels du gros justifiant que les producteurs, notamment des wilayas de Ain-Defla, Chlef et Mostaganem fixent leur prix aux niveaux des maraîchages et par conséquence, les détaillants auraient profité pour dicter leur loi. A quelques jours seulement de la fête de l'Aïd, les malheureux citoyens qui ne savent plus où donner de la tête, avec le mouton de l'Aïd et/ou la rentrée scolaire ou encore les vêtements de l'Aïd, ainsi que les infortunés consommateurs qui d'ailleurs s'attendaient à cette hausse des prix injustifiable mais pas à ce niveau, ces citoyens n'ont guère le choix que de s'incliner. Enfin, il est important de rappeler que les services de contrôle que ce soit de la qualité ou des prix sont pratiquement absents aux niveaux des marchés ou des grands espaces commerciaux, la courbe de prix de ces légumes qui a suivi une hausse inabordable semble leur échapper, pourtant c'est dans pareilles situations, qu'ils devront s'activer pour barrer la route aux spéculateurs et garantir l'accès des consommateurs à de tels produits.