Les citoyens de la cité 2500 logements « AADL » à Ain Beida, Oran ont protesté avant-hier, contre un certain nombre de problèmes existant au niveau de leur cité, à savoir, tout d'abord la distance qui sépare leurs enfants de leur lieu de résidence à l'école. Notons, que les habitants de ce quartier ont déménagé pendant la saison d'été vers leurs nouveaux logements « AADL », après avoir résidé dans différentes communes d'Oran. L'éloignement précité oblige les parents à accompagner leurs enfants tous les jours afin de rejoindre les bancs des écoles dans des communes très éloignées, à l'exemple de Bir el Djir, Es Senia, Maraval et autres, une situation complètement épuisante physiquement et même financièrement, surtout dans le cas des parents qui travaillent. Ce problème est du au retard enregistré concernant l'ouverture d'une école primaire dans leur cité les 2500 logements, faute d'avancement des travaux, et également l'absence d'un CEM. Une situation qui a poussé les résidents à lancer un appel aux autorités concernées de la nécessité d'accélérer l'achèvement du projet de l'école primaire et son raccordement à toutes les commodités, tels : l'eau, l'électricité, et le gaz et son équipement immédiat, ainsi que le démarrage de l'opération d'inscription des élèves pour leur éviter de traverser quotidiennement de longues distances. Les résidents ont également demandé l'enregistrement de tous les projets restants ainsi que le renforcement du quartier en éclairage public et la mise en œuvre des instructions données par le wali d'Oran, M. Mouloud Cherifi, qui a reçu un comité du quartier, le 5 septembre dernier, lequel a donné des instructions strictes pour prendre les mesures nécessaires.