Le Front des forces socialistes (FFS) a condamné le rejet de quelques unes de ses listes de candidats aux assemblées locales et de wilayas prévues le 23 novembre. Le FFS précise que ces rejets ont été «confirmés» par les juridictions de recours qui ont eu à les traiter. Le parti condamne «énergiquement» ces procédés «d'instrumentalisation» de la justice et considère ces rejets comme une «entrave purement politique» qui au fond obéit à d'autres considérations et à des «desseins inavoués», lit-on dans sa déclaration. Le plus vieux parti d'opposition considère ces décisions «comme une grave violation» des droits de l'homme, visant d'après lui a «déposséder des citoyens de leur droit d'êtres élus et de se porter candidats au mépris des lois que ce même pouvoir a promulgué et des conventions que l'Algérie a ratifié». Le FFS souligne en outre qu'il ne peut accepter «les arguments fallacieux qui n'ont aucun fondement juridique qui ont été présentés par les autorités». Le FFS ne précise cependant pas combien de candidatures ont été rejeté par l'administration. Le parti de feu Hocine Ait Ahmed, a pointé du doigt le pouvoir qu'il considère coupable d'avoir rejeté des «candidatures sur certaines listes du FFS bien que celles-ci remplissaient toutes les conditions légales». «Encore une fois, le Pouvoir pour ne pas déroger à ses pratiques de coups bas, d'abus et d'arbitraire a procédé à des rejets de candidatures sur certaines listes du FFS bien que celles-ci remplissaient toutes les conditions légales», lit-on dans communiqué diffusé sur le site internet du parti et signé par son Premier Secrétaire, Mohamed Hadj Djilani.