S'exprimant hier sur les ondes de la Chaîne III en costume de politicien en tant que S.G du parti RND, Ahmed Ouyahia a tracé devant l'opposition qui appellent à l'impliqué de l'armée dans le champ politique une ligne rouge à ne pas dépasser, pour lui ceux qui contestent le pouvoir et espèrent concrétiser leurs vœux politiques sur le dos des chars et mettre en péril la souveraineté nationale, il est absolument inadmissibles. Le secrétaire général du RND a tiré à boulet rouge sur l'opposition, qui veut impliquer l'ANP dans le champ politique en indiquant que certains ‘'politico'' espèrent faire le changement sur le dos des chars, mettant en garde cette mouvance contre toute atteinte « inadmissible » à la stabilité du pays qui a couté chère au peuple algérien. Pour le patron du RND, les personnalités de l'opposition qui militent pour l'intervention de l'armée, ce sont ‘'des affabulateurs''. « Des gens incapables de défendre leurs propres positions et qui attendent encore les chars pour les ramener au pouvoir », a martelé Ahmed Ouyahia, en ajoutant qu'il était « content de partager un point de vue avec la présidente du PT ». Revenant su la question de la baisse du dinar et le financement non conventionnel, Ahmed Ouyahia, a critiqué l'opposition qui a exploité le financement non conventionnel dans une campagne beaucoup plus de populisme. « Nous venons de traverser une période où nous étions en train de connaître l'assèchement total. Le président a pris la décision de débloquer ce qu'on appelle le financement non conventionnel », a déclaré Ahmed Ouyahia, en accusant ses opposons de tenir un double langage. « Ceux qui vont promettre la lune (durant la campagne électorale pour les élections locales) » est ceux qui voulaient faire en sorte que les salaires des fonctionnaires ne soient pas versés, va-t-il averti. Sur la dévaluation du dinar, Ahmed Ouyahia explique qu'elle ne peut être la conséquence du financement interne non-conventionnel qui « n'est toujours pas mis en place ». « Le dinar glisse et il glissera autant tant que nos réserves (de change) baisseront, d'où la nécessité de fermer de plus en plus les portes du commerce international pour importer autant que nous gagnons », a expliqué le N°1 du RND. Parlant, des prochaines échéances, Ouyahia veut des APC capables d'assumer leurs responsabilités vis-à-vis du développement et du service du citoyen. « Nous voulons des APC qui soient au niveau du développement local, au service de la décentralisation, des Assemblées qui soient des parlements aux côtés de l'exécutif local, celui de la wilaya, et enfin, des Assemblées qui soient de dialogue, de démocratie et de consensus», a-t-il déclaré, précisant que «la démocratie participative est un héritage de nos ancêtres». Le RND affirme que très peu de ses élus locaux trempent dans des affaires louches, assurant que l'un des critères de choix de ses candidats aux prochaines élections locales du 23 novembre est bien l'intégrité. Argumentant la nécessité du choix d'élus intègres pour la gestion des Apc afin de ne pas sombrer les affaires de mauvaise gestion, Ouyahia, donne des chiffres des élus en fin de mandat ayant des soucis avec la justice. «Sur plus de 6 000 élus locaux le parti RND a compté moins de 200 poursuivis en justice et moins d'une cinquantaine qui ont été condamnés», affirme le RND sur son site web.