Devant examiner, l'affaire de l'ex-chef de d'aira F.R, et le P/APC de Tiaret B.O, et de ses co-accusés également membres de l'APC, ainsi que des entrepreneurs et fournisseurs au nombre de 120, le tribunal pénal près la cour de Tiaret a finalement programmé le procès au 19 avril 2010 qui se tiendra au niveau du tribunal correctionnel de Tissemsilt. Les chefs d'accusation retenus contre l'ex-maire et chef de daïra de Tiaret et les élus de cette commune sont, la mauvaise gestion des affaires de la cité et la dilapidation des deniers publics. Selon des sources sûres, les accusés sont poursuivis pour avoir fait circuler une rumeur sur la possibilité d'une visite du président de la République. A cet effet, la wilaya de Tiaret avait dégagé une enveloppe de plus de 80 milliards de centimes, pour procéder à l'embellissement de la ville, Une fois la somme dégagée, des bons de commandes fictifs ainsi que des prestations de services moyennant une commission, comme celle qui a vu un vice-président obliger un fournisseur à lui remettre un camion en guise de service rendu. Ces bons de commandes se sont vus prendre une direction de passe-droit et de complaisances. La goutte qui a fait débordé le vase, n'est autre que la tentative des élus à vouloir signer le retrait de confiance au P/APC Mr. B.O, ce dernier devant cette situation s'est présenté au service de sécurité muni d'un dossier explosif, et devant l'ampleur des dégâts, les service de la police judicaire ont entamé une série d'enquêtes débouchant sur de graves irrégularités. Saisissant l'opportunité, les autorités de la wilaya de tiare se sont portés partie-civile, d'où une plainte a été déposée au niveau du tribunal de Tiaret, qui a saisi une autre juridiction, celle de Theniet-El-Had (Tissemsilt), une fois présentés devant le magistrat instructeur, ce dernier, avait place 16 personnes sous mandat de dépôt, et 12 autres personnes sous contrôle judicaire. Une chose est sûre, toutes la population de Tiaret attend avec impatiente la tenue de ce procès afin d'avoir une idée sur la gestion de leur cité décriée depuis belle lurette.