Le secteur des hydrocarbures, en Algérie est à l'ordre du jour depuis le début de cette année. Très suivi de prés par le Président de la République. Un dossier, selon les proches de la Présidence, traduit la conjonction des intérêts économiques et politiques qui ne peut mieux s'exprimer qu'à travers un partenariat de raison cher aux Américains. Bouteflika dit-on ne verrait pas d'un mauvais œil l'intensification des investissements pétroliers et gaziers américains en Algérie bien que leur niveau ait déjà important. Il a précisé lorsqu'il a parlé de la coopération entre Sonatrach et les firmes américaines : » Cette association des entreprises respectives de nos deux pays aura été féconde, voire exemplaire, puisqu'elle permettra à terme le doublement de la production pétrolière et un accroissement significatif de la production de gaz naturel ». Les américains sont un partenaire important qui permettra à l'Algérie de contourner l'emprise des européens, d'autant que ces derniers n'ont cessé de réguler leur marché pour restreindre l'accès aux étrangers. Cependant cette prépondérance des USA n'est pas aussi sans risque de diminuer l'influence de l'Algérie au sein de l'OPEP, car les intérêts américains sont loin de converger avec ceux des autres pays producteurs et le pays des Cow boy n'hésitera pas à tenter d'exercer des pressions sur l'Algérie pour obtenir des avantages supplémentaires. Déjà la rencontre du Président avec l'ancien secrétaire d'Etat à l'énergie, Spencer Abraham, à abordée ce dossier sensible d'autant que les Américains ont déjà approché les Algériens, par le passé, pour discuter des donnés énergétiques dans le mondes.. Alors que le Président Bouteflika, a aussi rencontré environ 200 industriels dans le domaine des hydrocarbures qui leur a bien expliqué, entre autres, les dispositions de la nouvelle loi qu'il avait supervisée lui-même sur les hydrocarbures. Dans le passé, le président de la firme américaine Haliburton, David leaser, a lui aussi bénéficié du privilège d'un entretien avec le président Bouteflika pour passer en revue ses projets en Algérie après l'entreprise nationale des services aux puits.. Rien qu'en 2001, les Américains avaient investi 1,45 milliard de dollars à travers les cinq compagnies présentes à cette époque en Algérie, en l'occurrence BP Amoco, Amerada Hess, Lland etAAC. Le président de l'Eximbank John Robson, lui aussi s'est entretenu avec le Président Bouteflika sur les modalités d'octroi des crédits, qui ont atteint au départ un plafonnement intéressant de 2 milliards de dollars, à des entreprises algériennes après la réussite de la transaction qui a permis à Air Algérie de s'équiper de nouveaux Boeing. Des crédits à long terme sans plafonnement de montant étaient consentis en faveur de l'Algérie, ce qui est susceptible d'améliorer sa situation sur le marché international. Les finances et les hydrocarbures n(étaient pas les seuls sujets de discussions entre Américains et Algériens puisque les deux délégations sont tombées d'accord sur les termes d'un accord-cadre sur le commerce et l'investissement pour aboutir à la non double imposition et à la protection réciproque des investissements. Cette préoccupation est aussi parmi les points contenus dans les objectifs de la chambre de commerce américaine en Algérie, affiliés à la chambre américaine de commerce qui a été instituée en 2001 à Alger et présidée par le directeur général de Citibank Algérie, M. Kamal Driss, Cette chambre regroupe des entreprises pétrolières et d'autres activant dans des domaines variés de l'industrie. L'Algérie a aussi réussi a avoir à cette époque du président des USA Georges Bush, le soutien de son pays à l'option de l'économie de marché, sans préciser si cet encouragement sera suivi d'un soutien à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Les Américains ont déjà imaginé pour le Maghreb le plan ‘' Eisenstadt'' devant favoriser les échanges entre les deux régions pour contrebalancer l'influence des Européens au Maghreb et ont trouvé dans le discours réformateur du Président Bouteflika, qui a insisté sur le libre marché, la maîtrise de l'inflation et la stabilisation du dinar, des motifs de satisfaction. Seulement cette stabilité du dinar a provoquée une pauvreté caractérisée à l'intérieur du pays. Donc le bonheur des uns fera le malheur des autres !? En conclusion, le Président Bouteflika, a réussi tout de même à obtenir une présence US soutenue essentiellement par la coopération pétrolière algéro-américaine. Dans tout ce grand dossier, le ministre Chakib Khalil, n'a fait que le suivi et la supervision d'un programme préparé et élaboré par le président Bouteflika.