Encore une affaire scabreuse d'où le scandale, qui éclabousse les lieux de culte et ce n'est qu'un aperçu du comportement de certains imams qui se couvrent avec la parole divine, pour mieux berner les fidèles. Cette façon de faire de certains imams, met en lumière la félonie utilisée et ce dans le but de s'enrichir au dépend des autres. Une affaire dont on s'en passerait bien, cependant il est des hommes, qui ont recours, à des stratagèmes, si ce n'est que l'on finit toujours par être pris à son propre piège. La mosquée « Abdellah Bensalem » de la ville de « Ghriss » dans wilaya de Mascara, a été créée depuis plus de 5 mois et ce à l'initiative de la commission Religieuse et du ministère des Affaires religieuse et Wakfs. C'est dans ce sillage, que la commission a été constituée et une enquête a été ouverte, sur les dépassements se rapportant aux attitudes de l'imam de la mosquée. Selon la lettre émanant des Membres de l'association, plusieurs personnes ont signé une pétition, contre la présence de l'imam dans cette mosquée, ce qui a poussé celui-ci à réagir en s'appuyant sur l'aide de certains fidèles, au nombre de 80, qui sont pour son maintien à la mosquée. En effet l'imam a pu convaincre les autorités concernées, pour rejeter la pétition et demander la dissolution de l'association. Dans ce contexte il apparait que l'affaire en question a été déclenchée par 3 membres de ladite association, qui ont informé les autorités sur les pratiques utilisées par l'imam, à savoir : Le vol de matériaux de construction destinés à la construction de la mosquée. Il a été aussi accusé de collecter de l'argent et des bijoux auprès des fidèles qui fréquentent la mosquée, à savoir les femmes. Les membres de l'association accusent aussi ce dernier d'utiliser l'argent de la collecte à sa guise, alors que celle-ci doit être déposée sur un compte bancaire de la mosquée. Ainsi qu'il a procédé à la construction d'un minaret sans autorisation préalable. Ils dénoncent aussi, les abus dans une lettre adressée au ministère des affaires religieuses et des wakfs, tout en le pressant d'intervenir. A cet effet, le procureur de la république, près le tribunal de la daira de Ghriss, quant à lui, a été saisi par l'association, qui s'était plainte du comportement de celui, avant d'ordonner une enquête, par la police judiciaire. Lors de son audition, l'imam a nié tous les faits qui lui étaient reprochés. A noter que la perquisition du domicile de l'imam, ordonnée par le procureur de la république n'a rien donné et rien a été découvert lors de la perquisition. Selon l'iman et pour ce qui est de la construction du minaret, il s'est avéré que celui-ci était en possession des autorisations délivrées par les services techniques. Affaire à suivre.