128 migrants ouest-africains, dont des femmes et des enfants, ont été secourus dans le désert près de l'Algérie, en milieu de semaine, a annoncé samedi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les secours, procédés par une mission de l'OIM, ont permis de sauver «128 migrants, dont 8 femmes et 14 enfants dans le désert à Assamaka », localité nigérienne frontalière de l'Algérie, d'une mort certaine. Ces derniers, affirme toujours le communiqué de l'ONG, ont parcouru tout le chemin à pied, et ont reçu les soins de premier secours. Il s'agit de ressortissants de onze pays, dont le Nigeria, le Bénin, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Gambie, le Libéria, le Cameroun et le Sénégal. «Plus de 100 personnes ont accepté cette assistance et ont été transportées au centre de transit d'Arlit le mercredi 8 août, 8 autres sont arrivées par leurs propres moyens au centre de transit d'Arlit et 6 migrants ont décidé de retenter leurs chances en Algérie », a ajouté l'agence onusienne. Le communiqué dans lequel on détecte de flagrantes reproches à l'encontre de l'Algérie, a notamment mis exergue les expulsions collectives de migrants subsahariens de l'Algérie. En effet, la porte-parole du bureau du commissariat aux droits de l'ONU qui avait déjà appelé les autorités algériennes à cesser les « expulsions collectives » de migrants. Quant à Alger, elle a exprimé « sa vive désapprobation » des propos qualifiés d'inacceptables de Ravina Shamdasani.