Près de 400 migrants africains ont été sauvés in extremis la semaine dernière dans le désert nigérien, proche de l'Algérie, où ils ont été retrouvés «avec peu d'eau», a indiqué hier l'Organisation internationale des migrations (OIM). «Pas moins de 386 migrants ressortissants de pays tiers ont été retrouvés, bloqués dans le désert nigérien avec peu d'eau, et sans nourriture ou papiers d'identification», a précisé la représentation de l'OIM au Niger sur sa page Facebook. Les rescapés, selon l'OIM, ont pu être sauvés par une mission de «recherche et sauvetage de migrants» qui a parcouru 213 km à travers le désert, entre la ville minière d'Arlit et la localité d'Assamaka, près de la frontière algérienne. L'OIM, qui n'a pas dévoilé les nationalités des migrants, a ajouté que «tous» les survivants sont actuellement hébergés dans un de ses Centres de transit à Arlit «en attendant leur départ vers leur pays d'origine». Début mai, l'OIM avait déjà annoncé avoir rapatrié d'Algérie vers Agadez, la principale ville du nord du Niger, quelque 1500 migrants africains dont des Camerounais, des Maliens et des Guinéens, ainsi que des ressortissants d'autres nationalités africaines. Il s'agissait de migrants économiques, qui ont été refoulés à la frontière par la police algérienne, ou bien qui travaillaient déjà en Algérie et qui ont été expulsés, selon la même source. Depuis le début de l'année, l'OIM a déjà mené «18 opérations de sauvetage» identiques à la frontière algérienne, et ramené 3000 personnes.