Alors que le silence du chef de l'Etat autour de sa probable candidature à la présidentielle de 2019, affole l'opposition et crée une guerre de leadership au sein des chefs de partis proches du pouvoir où chacun tente de se positionner à l'avant-garde, un copié collé de l'ancien mouvement ‘'Barakate'', vient sous le masque de Mouwatana, scander une démocratie à l'option libyenne, avec un Djilali Sofiane dans le rôle de Khalifa Haftar. A quelques mois de l'élection présidentielle, c'est la grande inconnue, en ce qui concerne les partis de l'opposition, à part trois challengers du président Bouteflika du genre ‘'spécifique'', Fethi Gheras, un activiste des droits de l'homme, Nacer Boudiaf, le fils du défunt président Mohamed Boudiaf et le député spécifique qui rêve de présidence magnifique qui ont révélé leur ambition pour la course à la magistrature suprême, tous les partis ont froid dans le dos, et aucun ne s'est aventuré pour annoncer un candidat potentiel pour faire face à une candidature éventuelle du Président actuel. Que d'incertitudes ! L'opposition ne se trouve plus, elle se cherche encore. La bande de Djilali Sofiane, elle était là, hier, dans la rue pour manifester contre un 5e mandat, interdire la candidature d'un candidat qui ne s'est pas encore prononcé sur ses futures ambitions. Déboussolés, les partis de l'opposition se noient dans un petit verre d'eau ! Quelle honte ! Manquer de courage, des partis structurés et agrémentés manifestent sous la couverture d'un petit groupe d'activistes non agrémenté, appelé « mouwatana ». Sortir manifester pour interdire le droit à l'actuel Président de se présenter à l'élection présidentielle, alors qu'ils sont impuissants de proposer un candidat alternatif. Un droit constitutionnel qu'ils veulent surpasser en mettant en avant, un dentiste inconnu même par ses patients, deux candidats malheureux des dernières élections présidentielles, une avocate en quête de popularité et un journaliste controversé spécialiste dans les chantages des hommes d'affaire, voir son complot contre son ancien directeur d'Ech-chourouk, le mettant sous pression pour une soi-disant affaire d'harcèlement d'une pauvre femme de ménage. Dénommé "citoyenneté-démocratie" (Mouwatana), ce mouvement, créé en juin 2018, par des faux intellectuels et amateurs en politique pour le seul but, barrer la route au Président Bouteflika. Financé par les ennemis d'outre-mer et instrumentalisé par les anciens ‘'fisistes'' en séjour parfumé au Qatar et alliés aux voix des ‘'makris'' appelant à salir l'armée dans la grande tromperie politique des partis islamistes. Copié collé de l'ancien mouvement ‘'Barakate'', cette Mouwatana, ferait n'importe quoi pour balancer le pays dans une autre décennie noire. Barakate ou Mouwatana, c'est le même visage abominable derrière deux masques, qui revient à chaque échéance électorale. Les islamistes sont lancés dans une offensive contre les festivals culturels et les acteurs de cette mouvance comédienne, décident de mettre le paquet pour enterrer un président vivant et accueillir le printemps arabe avec un tapis rouge !