Le geste inattendu du wali de Tipaza de communiquer avec des malades à travers une porte à barreaux bien scellée, de peur d'être contaminé. Traumatisé peut-être par les bises de l'aïd EL-Adha qui a coïncidé avec l'apparition du choléra, il annonce publiquement et devant les caméras son refus de s'approcher d'une patiente atteinte du choléra, bouleversé par les cris de la patiente qui tentait d'ouvrir la porte, il répliqua ‘'fermes le ‘'Ousmou'' ? Un moment d'effroi qui lui fait oublié même l'appellation de la porte ! Une attitude qui a été critiquée par les internautes et qui a suscité moult interrogations ? La réaction du wali Mustapha Layadi, en visite à l'hôpital de Boufarik, où sont hospitalisés des malades atteints du choléra suggère que le wali ignore vraisemblablement le mode de transmission du choléra, qui se transmet seulement par voie oro-fécale lors de l'ingestion d'eau ou d'aliments souillés, ou lorsque les mains sales sont portées à la bouche. Ainsi, cette visite au lieu de rassurer la population a plutôt semé la panique. La conduite inattendue de ce wali envers une patiente face à une population paniquée par les Fake News est un exemple parmi d'autres fougues de ses hauts fonctionnaires de l'Etat. Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux démontrent avec son et images que certains walis se comportent comme des monarques ! Tandis que le Président de la République incite ses commis de l'Etat à être plus prêt du citoyen et à l'écoute de ses doléances,- pareillement, le ministre de l'intérieur a appelé à favoriser la critique constructive et à ne ménager aucun effort pour intensifier les contacts avec les différentes catégories de la société-, des walis usent de leur pouvoir pour hurler, humilier et licencier des responsables locaux ou prive des citoyens de leurs droits lors de leurs visites sur le terrain. Une visite d'espoir tant attendue par les citoyens sensée être la clé pour trouver les causes et solutions de tous les problèmes quotidiens de la région visitée. Tout le monde se rappelle, Il y a quelques semaines, du wali de Batna qui a ordonné l'expulsion d'un citoyen de son logement social, ‘'en directe'' sans enquête et sans aucune procédure judiciaire avant de prendre de telles décisions. Ce citoyen a été humilié publiquement et privé de son logement pour avoir entamé des modifications à l'intérieur de son domicile ! " Qui vous a autorisé à faire des modifications, vous êtes expulsé ?" ordonne, le wali. Un Scenario qui ressemble aussi à l'histoire du licenciement du directeur du centre d'enfouissement technique de Sougueur par le wali de Tiaret , lors de sa visite en compagnie de la ministre de l'environnement, au centre d'enfouissement : " Ignorant, analphabète, vous recevez votre salaire sans avoir fourni aucun effort, vous avez échoué à assumer votre mission, vous êtes licencié ?"lance le wali, au visage du directeur, devant le public, les employés et les caméras. Mais ces walis n'ont pas retenu la leçon de l'ancien wali de Skikda limogé pour avoir humilié un moudjahid .En visite dans une localité de la wilaya, le wali de Skikda a commis une grave maladresse à l'encontre des moudjahidines. Avec irrespect, ce wali lance au visage d'un moudjahid : «non, l'indépendance, nous la devons aux Chouhadas, vous, vous en profitez seulement et nous en profitons tous pendant que des peuples sont encore sous le joug du colonialisme !» Effectivement, il existe une majorité de walis propres et intègres et qui sont à l'écoute de leurs citoyens, mais jusqu'à quand certains walis, zélés, oublient qu'ils sont là nommés par la présidence pour servir les intérêts de la wilaya et du peuple dans une atmosphère de respect réciproque ? Veiller à appliquer un Etat de droit où personne n'est au-dessus des lois, mêmes les walis !