Après les partis de l'alliance présidentielle et l'Union nationale des femmes algériennes, le Conseil exécutif du forum des chefs d'entreprise (FCE), réuni ce mercredi 5 septembre 2018, a apporté son soutien à un 5e mandat pour le président Bouteflika. « Une lecture du bilan du président de la République a été faite. Ses réalisations pour l'entreprise algérienne ont été listées. Après, les membres du Conseil exécutif ont spontanément dit que nous pouvons que soutenir la candidature du président pour un 5e mandat », a précisé Mohamed Bairi, vice-président du FCE, dans une déclaration à TSA. Ainsi, on est à une quinzaine d'organisations ayant pris part à l'initiative de «soutien à la continuité» appelant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à briguer un 5ème mandat aux élections présidentielles de 2019. Les parties concernées ont apporté leur soutien et affiché leur souhait de voir le président Abdelaziz Bouteflika briguer un nouveau mandat lors de la prochaine présidentielle de 2019. Certains partis estiment que même si le chef de l'Etat ne s'est pas encore prononcé sur le sujet, il n'en demeure pas moins qu'il reste l'homme de la situation pour assurer la continuité du développement et la stabilité de l'Algérie dans un environnement régional très agité. Dans cette perspective, les partisans du cinquième mandat comptent passer à la vitesse supérieure lors des prochaines semaines pour élargir le cercle du soutien à l'éventuelle candidature du Président Bouteflika qui devrait inclure des organisations nationales et le mouvement associatif. A ce titre, de nombreux acteurs politiques ont fait admettre que grâce au président de la République, l'Algérie a surmonté de nombreuses épreuves qui ont failli causer l'éclatement, d'où la nécessité de consacrer l'entente nationale et de resserrer les rangs en vue de contrecarrer toute menace externe. Ils ont relevé également la détermination de l'Algérie face aux tentatives d'implication de son armée dans des conflits en dehors du territoire nationale, particulièrement au Mali et en Libye, et de l'amener à jouer le rôle du gendarme dans la région avec un financement sur le Trésor public est un choix stratégique qui a des conséquences aux plans interne et externe. Des chefs de partis ont estimé, à cet égard, que l'Algérie a œuvré depuis plus d'une décennie, à vaincre le terrorisme et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par la président Abdelaziz Bouteflika avec une vision éclairée des enjeux réels dont est témoin le monde actuel.