Quelque 85 000 soldats algériens, incorporés de force durant la seconde guerre mondiale et en Indochine, attendent une reconnaissance de leurs droits depuis 1959. Soixante cinq ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la France officielle continue à bafouer tous les principes en ignorant les droits des anciens combattants algériens, incorporés de force ou de gré dans ses guerres en Allemagne et en Indochine. Cette France qui s'auto proclame pays des droits de l'homme, n'a cessé d'ignorer cette fraction de chair à canon qui a participé malgré elle à la libération de Paris en 1945. Après avoir versé de son sang dans tous les fronts de combat contre le nazisme, en particulier la bataille de Mont Cassino, où Benbella lui-même a participé et oublié lors des pourparlers de 1964 ! Notre enquête effectuée auprès de ceux qui demeurent en vie de cette fraction des anciens combattants et leurs ayants droits, a commencé à Oran, où les services consulaires nous ont orientés vers un service spécialisé, dit-on, qui avait pris bureau au sein de l'ancien cimetière des américains à Petit lac. Là, nous n'avons rien compris du moment que l'agent qui était sensé de prendre en charge les doléances, nous orienta à son tour à Paris (France). Le secrétariat d'Etat Aux anciens combattants ne reconnaît pas la qualité d'ancien combattant aux incorporés algériens !? Profitant de notre présence en France, nous avons contacté le Secrétariat d'Etat Aux anciens combattants où le problème lui a été exposé concernant les anciens combattants des ex-colonies françaises a été entamé au début de l'année 2003 ». Il ajouta : « Il était juste, il était urgent que la France exprime enfin de la manière la plus concrète sa reconnaissance envers ceux qui avaient combattu, venus du continent africain et d'Extrême-Orient, qui furent de tous les combats que notre pays livra au XXème siècle pour la défense de la liberté » a-t-il affirmé. La décision, qualifiée de « processus historique » par le Secrétaire d'Etat, sera « régie par le principe des parités de pouvoirs d'achat », en s'inscrivant « harmonieusement » dans le contexte propre à chacun des pays concernés. « C'est un commencement » à t-il tenu à souligner, sans donner plus de détails sur leurs montants. En touchant aux dossiers des anciens combattants Français, nous avons constaté une très large différence, aucune égalité avec les vétérans Jean, Paule et François. Plus encore aucune revalorisation n'a touché les Algériens, qui devraient avec leur famille être pris en charge par la tutelle, notamment pour les soins médicaux. Des centaines de milliers de soldats « indigènes », appelés, avaient été enrôlés (comme chair à canon) dans l'armée coloniale et l'armée d'Afrique. Des dizaines de milliers d'entre eux sont morts, dans la bataille de Belvédère (Monte Cassino) en Italie, de décembre 1943 à juin 1944) Ahmed Benbella faisait partie de ceux-là, il s'est illustré en héros dans cette bataille, ou le débarquement de Provence (Août 1944), ils étaient originaires d'Afrique du Nord, d'Afrique noire, de Madagascar et d'Indochine. L'injustice Française n'est pas encore corrigée depuis 1959 date que le gouvernement a créé une loi, qui gèle purement et simplement les pensions des anciens combattants d'outre-mer au taux en vigueur à l'indépendance de leur pays d'origine, qui, pour ne rien arranger, ne sont même pas reversables à leur veuve. Résultat : alors que la pension d'un algérien ne dépassait les 100 da par trimestre, le pensionné Français touche lui dix fois plus, à cette époque. La dernière décision du Sénégal d'évacuer les bases Françaises de son territoire, a été décidée suite à la déconsidération des anciens combattants Sénégalais et le refus de leurs octroyer le visa d'entrée en France. Comme les algériens et leurs ayants droit. Devant toutes les revendications justes des anciens combattants, la France va jusqu'à s'opposer à présenter le pardon au peuple algérien, pour toutes les années de colonialisme terroriste. Un service spécialisé, avait indemnisé les harkis et les traîtres restés en Algérie ! Accident de parcours lors de cette enquête, nous a été surpris de constater, qu'un service français spécialisé avait indemnisé durant ces dernières années, les ayants droit des harkis et traîtres qui son restés en Algérie, ainsi que ceux qui ont été abattus par la Révolution. De fortes sommes d'argent leur étaient attribuées. Nous avons rencontré l'un de ces ayants droit qui s'est présenté à une université de (….) pour inscrire ses enfants, après avoir obtenu leur Bac en Algérie. Cette personne (fils de traître abattu, nous enseigna qu'il se trouvait toujours en Algérie et dans de très bonnes conditions financières, il ajouta qu'il est avec sa famille détenteur de la nationalité Française. De même pour une grande personnalité de Mostaganem que nous avons rencontrée à Montpellier (France). Enfin, un autre dossier algérien est déposé auprès du conseil Européen depuis 1997, dont la France doit dédommager les algériens de la somme de : 1700 milliards de dollars pour crime contre l'humanité durant 132 années de colonialisme terroriste. Et plus de 80 milliards de créance de dette, sur la location des bases en Algérie jusqu'à 1978.