Les citoyens résidant à la cité ‘' Akid Abbes'' (ex-Bouisville) interpellent le wali d'Oran, pour une privation en eau potable qui persiste depuis 11 jours. Cette pénurie en ce produit si vital aux revendeurs d'eau douce est d'imposer leur diktat avec des prix si excessifs (allant de 10 à 30 dinars pour les 10 litres. Les résidents du quartier résidentiel de la cité ‘' Akid Abbès'' sont confrontés à une pénurie d'eau douce depuis plus de 10 jours, ne savent plus à quel saint se vouer, sachant bien que les pénuries en eau potable se font de plus en plus chroniques à Aïn El Türck, touchant la majorité des quartiers de la ville de la commune. Et comme à l'accoutumée, les habitants sont livrés mains et poings liés au diktat des revendeurs d'eau douce, qui n'hésitent pas à multiplier par 5, voire 10 le prix de la citerne de 1000 litres. En effet, de 1200 à 1600 dinars sont le prix pour la tractation d'une citerne d'eau impropre à la consommation ordinairement demandé par les colporteurs. Le prix de la citerne grimpe du jour au lendemain à 1600 da et plus pour atteindre les 2000 Da ont vendu la bouteille de 5 litres à 10 da et le jerrican de 10 litres à 30 dinars. «Ce sont les restaurateurs qui font grimper les prix en l'achetant au prix fort», déplorent des riverains, outrés par l'indifférence de la SEOR à leurs innombrables doléances. Même les camions de l'APC ou de la SEOR sensés aller distribuer gratuitement l'eau potable dans les quartiers touchés par la pénurie, ont pratiquement disparu. Pendant ce temps, à la SEOR, on feint de gérer la situation, on évoque la programmation et la rationalisation de la distribution de l'eau potable, alors que dans certains quartiers, l'eau est disponible H24, été comme hiver. La saison estivale et à cette même date, un responsable de la SEOR d'Aïn El Türck, a informé que des travaux avaient été effectués pour parer aux sempiternelles coupures et assurer une alimentation équitable dans les quartiers. Le phénomène persiste toujours et le spectacle des camions citernes déambulant et slalomant à travers les artères de la commune, a ressurgi dans le paysage. Quant à la station de dessalement de l'eau de mer sensée elle aussi, contribuer, si ce n'est éradiquer le phénomène de la pénurie, elle se fait bizarrement silencieuse depuis des années. Aucun parmi les riverains n'en parle, comme si cette station n'avait jamais existé. Des milliards de dinars partis en fumée, pour que les habitants de la Corniche oranaise et les vacanciers vivent le calvaire des coupures d'eau. Il y a lieu de savoir, que les revendeurs d'eau douce, s'alimentent auprès de particuliers prioritaires de puits. La citerne de 1000 litres est payée cent dinars (100 da), pour être revendue à 10 et 20 fois son prix. Qui a dit que le commerce n'était pas juteux. Devant cet état des faits qui ne fait qu'endurer sachant bien que cette municipalité est pratiquement inexistante par le problème du blocage par les élus qui ne veulent pas travailler avec l'actuel maire pour des problèmes de malentendu pour des postes à responsabilités alors que les citoyens sont victimes de ces machinations de ces élus qui ne cherchent que leur intérêt personnel sans se soucier des habitants de cette contrée qui vivent le calvaire au quotidien ne savent plus quoi faire, ils interpellent le wali d'Oran pour leur venir en aide pour sauver ce qui reste à sauver en attendant des jours meilleurs.