Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, et le ministre nigérien de l'Equipement, Kadi Abdoulaye, ont tenu mardi à Alger une rencontre durant laquelle les deux parties ont évoqué les opportunités de coopération dans le secteur des transports et des travaux publics. Le ministre Zaalane et son homologue Kadi se sont ainsi félicités des "bonnes" relations de coopération entre l'Algérie et le Niger, soulignant la nécessité pour les deux pays d'échanger leurs expériences dans le secteur des transports, notamment dans le domaine de la formation. A ce propos, M. Zaalane a affirmé que l'Algérie et le Niger entretenaient d'"excellentes" relations de fraternité, d'amitié et de bon voisinage, ajoutant que cette réunion de travail était une opportunité pour renforcer davantage cette coopération et la rendre "plus prometteuse" dans les domaines d'intérêts communs liés principalement aux secteurs des transports et des travaux publics. Le ministre a soutenu que l'Algérie, consciente de cet enjeu, avait consenti, ces dernières années, de grands efforts dans le domaine des transports routiers, aérien, maritime et ferroviaire, tout en accordant également un intérêt particulier au volet formation. Pour sa part, M. Kadi Abdoulaye a salué les relations historiques "solides" entre les deux pays. Le ministre nigérien a expliqué que sa visite, d'une durée de trois jours, devrait lui permettre d'identifier les pistes de coopération et de partenariat bilatéral citant notamment le volet formation. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le ministre nigérien a avancé que sa visite lui permet de bénéficier de l'expérience algérienne qu'il a qualifiée de "convaincante" au regard des progrès réalisés par l'Algérie dans ce domaine. M. Zaalane, a également affirmé que la rencontre avec M. Kadi était "fructueuse" et avait permis d'évoquer plusieurs sujets notamment le projet de la route Transsaharienne (Alger-Lagos), un projet qui relie six pays (Algérie, Niger, Mali, Tunisie, Nigeria, Tchad). Lancé dans les années soixante, le projet consiste à réaliser un axe routier qui s'étend sur 4.500 km allant d'Alger à Lagos, lié à d'autres routes de Ghardaïa à Tunis (2.000 km), de Bamako à Tamanrasset (2.500 km) et de Zinder (Niger) à Ndjamena (2.200km).