‘'Ce que veulent ceux qui n'ont pas de toit ! Pas l'aumône, pas la pitié, ni la charité. Ils veulent un bail et une clé''. Abbé Pierre. Pour une personne sans-abri, avoir une adresse de référence, c'est non seulement retrouver une existence administrative normale mais aussi les droits sociaux et civiques qui l'accompagnent et une vie heureuse pleine de bonheur et de prospérité. Ce qui lui permet bien sur d'avoir un chez soi, un endroit où elle peut vivre heureuse, où elle peut manger, où elle peut se reposer à loisir sans être dérangée, où elle peut se laisser aller, où elle peut être entièrement soi-même…, c'est essentiel pour elle et pour tout être humain. Qui sont les SDF ? Visibles et très médiatisés surtout en période d'abondance, ce sont des personnes sans-abri, sans domicile fixe (SDF) ou sans logis qui résident et dorment n'importe où, dans des lieux non prévus pour l'habitation, tels que caves, parkings, voitures, carcasses de bâtiments abandonnées, entrepôts, dans la rue…, où elles sont condamnées à lutter contre la canicule en été et le froid glacial en hiver… Même, si ces SDF sont hébergés dans des habitations d'urgence, des foyers d'accueil, de façon temporaire, ‘'Bilama'' très particulièrement en saison hivernale, ils représentent quand même un sigle composé de trois lettres ‘'S.D.F'' sans domicile fixe, associant également, les vagabonds, ou encore les mendiants...,. De tous ces malheureux SDF, il y en a plusieurs issus de la précarité extrême, appartenant probablement aux marginalisés, qui errent sans but les rues, n'ayant pour couverture que le ciel, pour lit le trottoir et pour nourriture, tout simplement les restes alimentaires trouvés dans les bacs à ordure qu'osent jeter tous ces messieurs dénués de tout civisme et conscience. Par la force de l'errance continue et de l'instabilité des lieux de résidence, quelques SDF repérables par leur état bien souvent physique et moral, auraient perdu tout équilibre. Une situation alarmiste laissant supposer que plusieurs parmi eux probablement dépourvus de tous moyens de réintégrer la société, seraient en détresse psychologique. A tout ce phénomène de SDF, malheureusement qui serait devenu familier, par les temps qui courent, s'ajoutent en ces moments de désordre mondial, d'autres SDF de partout, issus d'émigrations clandestines, appelés notamment, ‘'Harraga'' chez nous, qui attirent l'attention de tous, vue qu'ils occupent, dans l'espace social, une place qui pourrait faire partie d'un décor, d'un paysage…