Les résidents du douar Sidi El Bachir ont vécu vendredi dernier, au matin un grand drame d'un effondrement partiel survenu au niveau de bâtisses occupées par des familles en danger, lancent un SOS aux pouvoirs publics. Plus de 17 familles risquent de périr ensevelies par l'effondrement total de la bâtisse qu'elles occupent au douar Sidi El Bachir. Selon des locataires, «l'immeuble en question a été sujet à des effondrements partiels à plusieurs reprises».Ils lancent un SOS aux pouvoirs publics avant la catastrophe. Ces familles occupent ces maisons, menaçant ruine, depuis plusieurs années. En attendant leur relogement, toutes ces familles retiennent, chaque jour, leur souffle et lancent un appel aux services concernés pour intervenir. Avec des murs fissurés, des toits au bord de l'effondrement, des terrasses présentant des affaissements, des parties du bâti qui cèdent sous la charge des phénomènes naturels et le poids des années, sans parler des infiltrations d'eaux de pluie durant cette saison hivernale, la peur de l'effondrement total hante la pensée des familles qui occupent cette bâtisse. Le drame a eu lieu hier soir au douar de sidi El Bachir. Un quarantenaire, faisant les adieux à son ancienne habitation précaire, lorsque la dalle de celle-ci a dégringolé l'envoyant tout droit à la morgue. Dans le sillage d'un tel effondrement, quatre personnes ont été blessées. Aucun ne s'attendait à une telle tragédie., et il a fallu l'intervention des agents de la protection civile pour sauver ces familles qui étaient coincées au niveau de leur appartement aux étages , du fait que les rampes d'escaliers se sont effondrées à tous les niveaux, et il a fallut l'intervention rapide des services de la protection civile qui, ces derniers aussitôt arrivés, ont installés leur échelle pour faire descendre ces familles et sauver surtout ces femmes et enfants qui étaient confrontés aux dangers. La vétusté de cet immeuble, plus vieux que ses occupants, renseigne sur le risque d'un effondrement, mettant en péril des dizaines de vies humaines.