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LES TRANSACTIONS OCCULTES DES LOTS DE TERRAINS A ORAN : Une affaire juteuse qui demeure à l'ombre
Publié dans Réflexion le 05 - 05 - 2010


Le marché parallèle des lots de terrain à bâtir se porte très bien et loin des yeux des autorités compétentes, malgré qu'elles sont très bien informées et qu'il existe des lois à appliquer. Pour ceux qui cherchent un cadre de vie exceptionnel dans un site à la fois calme et éloigné des tracasseries de la grande ville, des lots de terrain à bâtir offrent une solution intéressante. En dépit des prix très élevés, ils constituent aussi des placements de premier ordre, tout en pénalisant les citoyens sans défense ni protection. Pour qui veut investir ou blanchir de l'argent, il n'y a pas mieux que les lots de terrain à bâtir et surtout dans les communes avoisinantes des villes. Presque toutes les grandes villes accusent officiellement une pénurie de terrains constructibles à l'exception des communes. Un autre secteur prend de plus en plus la relève : celui des spéculateurs, des éléments sans scrupule qui ont tissé un vrai réseau composé de prêtes nom, de domiciliation de toute une composante mafieuse qui utilise au préalable une sorte de ‘'prévention'' pour échapper aux lois.Durant les années quatre vingt dix, au moment où les vrais patriotes étaient occupés à combattre le fléau du terrorisme, certaines agences foncières avaient mis en vente des lots de terrain à bâtir et aussi des terrains réservés aux opérateurs industriels.Comme nous l'avons constaté dans nos investigations. Une large partie des acquéreurs de ce marché n'étaient en réalité que des spéculateurs, des individus qui cherchaient à blanchir le pognon acquis d'une manière Hram et des responsables tous grades confondus.Ces lots de terrain sont pour eux une sorte de caisse d'épargne à très hauts intérêts. Le lot de terrain de la moyenne de 250 M2 acheté à cette époque pour la modique somme de trois cent mille dinars, il est proposé aujourd'hui à un milliard de centime!! Aujourd'hui ces lots « occultes » sont proposés à la vente entre 8 millions de dinars et un milliard de centime comme nous l'avons confirmé. En parle même des prêts noms qui convergent dans ce créneau très juteux, où le redressement d'impôt ne dépassait point les 140 000 da !! Car dans ce busines le choix du lotissement et du lieu est la toute première étape, fondamentale de l'opération. Ce choix est, bien sûr, très largement rationnel, il faut pouvoir, et rapidement, se représenter les transformations nécessaires à l'avenir, effectuer un premier calcul de rentabilité occulte, etc.Mais à côté de ces paramètres, mesurables, chiffrables, sur lesquels on peut d'ailleurs se tromper, il en existe un autre sur lequel on ne se trompe pas, bien que purement intuitif. On « sent » un lot de terrain ou on ne le sent pas ; on sait si l'opération pourra, ou non, lui restituer une « bourse pleine de pognon » que l'on ressent, etc. C'est sans doute l'une des conditions sine qua non de l'opération occulte.Les communes voisines des grandes villes telle Oran, Tlemcen sont le lieu qui a attiré les spéculateurs. Loin de l'œil de l'autorité, isolé du tissu urbain, c'est le coin idéal pour laisser des lots à leur état naturel pendant des années en attendant que les prix augmentent chaque année. Quinze années après ces lots représentent aujourd'hui une plaie ouverte au cœur de ces paisibles cités et par la même occasion freinent toute nouvelle infrastructure au profit des habitants. Les habitants nous ont déclaré qu'ils avaient saisi les autorités à maintes reprises pour l'application de la loi, car lorsqu'un lot de terrain est attribué, c'est pour la construction et non pas pour la collection. Or des années sont passés sans connaître les visages de ces pseudos attributaires,. Alors que les habitants se trouvaient sans gaz naturel pénalisés par ces terrains nus, sans école malgré la disponibilité de l'assiette, sans transport parce qu'ils ne sont pas nombreux etc.Certains habitants, nous ont déclaré que des lots à bâtir qui demeurent en veilleuse appartenaient à des responsables et même des chefs de daira selon eux. La dernière loi relative à l'urbanisme datée de juillet 2008, n'est pas encore mise en pratique selon les responsables locaux. Cela démontre encore une fois, qu'on n'est pas près à sortir de l'auberge de la magouille.Remarque : lors de notre enquête sur un site à Misserghin, nous avons appris d'une source responsable de la Municipalité, qu'une terre agricole exploitée par les cultivateurs, elle est convoitée depuis une année pour la transformer au béton, alors que monsieur le Wali d'Oran nous a très bien précisé qu'aucune bonne terre agricole ne sera convoitée pour le béton. En ajoutant que pour la construction il a très bien désigné la mauvaise terre du côté de l'Est d'Oran. Alors appliquant les directives, disaient les habitants qui eux-mêmes souffrent de l'absence de tout espace vert, par la faute de l'agence foncière.

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