Selon le quotidien francophone Le Soir d'Algérie, l'ancien ministre de l'Industrie Abdeslam Bouchouareb, recherché par la justice pour des affaires de corruption, se fait soigner dans une clinique psychiatrique en France. C'est ce qui expliquerait qu'il n'a pas répondu à la convocation de la justice algérienne. La même source ajoute que c'est l'avocat du concerné qui a pris attache avec le juge instructeur de la Cour suprême. L'ancien ministre de l'Industrie aurait fourni un certificat médical attestant qu'il se fait soigner dans une clinique psychiatrique. C'est ainsi que Abdeslam Bouchouareb a pu justifier son absence devant le juge de la Cour suprême. À ce titre, la justice algérienne pourrait adresser une commission rogatoire à son homologue française pour permettre au prévenu de venir en Algérie pour une expertise psychiatrique à Alger. Cela fait partie des prérogatives de la Cour suprême qui a convoqué l'ancien ministre. Pour rappel, la justice algérienne a lancé le mois dernier un mandat d'arrêt international contre l'ancien ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, dans le but d'obtenir son extradition afin qu'il soit jugé dans des affaires de corruption dans lesquelles il est poursuivi. De ce fait, le juge instructeur de la Cour suprême veut l'entendre dans des affaires d'octroi d'indus avantages, violation de la loi, dilapidation de deniers publics, corruption et abus de pouvoir et de fonction. Auparavant, une information a circulé sur la fuite d'Abdeslam Bouchouareb vers le Liban pour échapper à la justice algérienne. C'était en mai et à l'époque la chasse aux anciens ministres avait déjà commencé. C'est plus tard qu'il s'est avéré qu'il était toujours en France et qu'il avait envoyé un dossier médical pour justifier son absence devant le juge d'instruction.