Dix (10) cas de décès ont été déplorés depuis le début de l'année en cours, dans une dizaine de wilayas, à la suite de morsures de bêtes enragées, sachant que la prévalence annuelle est de 15 à 20 décès, a annoncé, ce lundi à Alger, le Dr Djamel Fourar, directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « L'Algérie enregistre annuellement 120.000 cas de morsures, quelque 900 bêtes enragées, et entre 15 à 20 décès. Pour l'année en cours, 10 cas ont déjà été recensés », a précisé le Dr Fourar à la presse, en marge d'une journée d'information et de sensibilisation sur cette maladie, destinée aux représentants des médias. Considérant que « chaque décès est une tragédie et une mort de trop », il a souligné le fait que les enfants constituent souvent une cible des bêtes enragées, conviant leurs parents à faire preuve de vigilance pour éviter les morsures de ces dernières, en inculquant à leur progéniture quelles précautions à prendre face aux animaux domestiques. Ceci, d'autant plus que ce type de décès « peut être évité », les moyens pour ce faire étant » disponibles », a-t-il poursuivi, citant les vaccins et les sérums, y compris les vaccins destinés aux bêtes ainsi que le recours à leur muselage lorsque celles-ci sont à l'extérieur, et ce, à « titre préventif ». De même que l'abattage des chiens errants et la mise en place de fourrières canines.