Depuis 1962, aucun film qui a traité la guerre d'Algérie, n'a entraîné une polémique comme le film ‘'Hors-la loi'' de Bouchareb. Ce film qui doit être projeté au festival de Cannes, n'a pas été apprécié par les nostalgique de l'Algérie Française, par aussi les anciens de l'OAS. Le film ‘'Hors-la-loi'' qui son scénario repose sur le déroulement du génocide des algériens lors des événements du 8 mai 1945 .Un reportage sur la vérité d'un colonialisme aveugle qui a occupé l'Algérie à feu et à sang pendant 132 années et qui refuse aujourd'hui à présenter le PARDON attendu par le peuple algérien. Ce refus a entraîné comme on le savait à élaborer un dossier complet qui incrimine la France officielle et l'accuse de crime de guerre et crime contre l'humanité. Pour contrecarrer l'aboutissement de ce dossier, les extras français, déploient des efforts considérables et même la manipulation de certains algériens ‘'issus des familles très dévouées à la cause française pendant l'occupation'' des groupuscules d'intellectuels qui se disent amis de la France, ceux qui n'avaient jamais eu de problème ou de peine pour obtenir le visa de long séjour en France et évidemment les traîtres et les « espions amateurs ».toute cette armada est mobilisée pour que le dossier d'incrimination du colonialisme Français n'aboutira pas. Mais hélas, le dossier sera transmis à qui de droit Oua Rabbi Qbir. L'Algérie a produit depuis l'indépendance une série de film sur la révolution Algérienne depuis 1830 : 1964 : Une si jeune paix de Jacques Charby. A obtenu le prix du jeune cinéma – au festival de Moscou 1965 1965 : L'AUBE DES DAMNES de Ahmed Rachedi. A obtenu le prix du congrès mondial de la paix au festival de Leipzig en 1965 Le prix d'honneur au festival de Karlovy vary en 1966 1966 : LE VENT DES AURES de Mohamed Lakhdar Hamina A obtenu le prix de la première œuvre au festival de Cannes 1966. Aussi le prix du meilleur scénario ; Grand prix de l'Union des écrivains soviétiques pour le scénario, Moscou 1967. La gazelle d'Or à Tanger (Maroc) en 1968. 1966 : LA BATAILLE D'ALGER de Gillo Pontecorvo. A obtenu le Lion d'Or au festival de Venise 1966—Grand prix de la critique internationale 1968. 1968 : LA VOIE de Mohamed Slim Riad. A obtenu le prix du jeune cinéma à Tachkent (1968). Deuxième Prix à Tanger et à Ouagadougou. 1968 : Z de Costa Gravas. A obtebu le Prix spécial du jury à Cannes (1969). Oscar du meilleur film politique étranger à Los Angeles (USA) (1970). Oscar du festival de Londres (1970). 1968 : L'ENFER A DIX ANS de Sid Ali Mazif, Ghaouti Bendeddouche, Abderrahmane Bouguermouh, Youcef Akika et Amar Lâskri (5 courts métrages). Obtention de la Gazelle d'Or au festival méditerranéen de Rabat (1969)—Premier Prix de la critique. 1970 : ELISE OU LA VRAIE VIE de Michel Drach. A obtenu le Prix Louis Delluc en 1972 1971 : PATROUILLE A L'EST de Amar Lâskri. Primé à Tachkent et à Ouagadougou (1974) 1972 : SA NAOUD de Mohamed Slim Riad. A obtenu le Prix spécial du jury à Bagdad (1975) et le Prix de l'union des artistes arabes. 1972 : LE CHARBONNIER de Mohamed Bouâmari. A obtenu le Tanit d'Argent à Carthage -1972) et le Prix de la critique internationale à Ouagadougou (1973) Sélection au Prix Georges Sadoul en 1973 et le Prix de l'office Catholique international de Berlin (1974). 1974 : L'HERITAGE de Mohamed Bouâmari. A obtenu le Prix du 7ème art et Prix de la critique internationale à Ouagadougou (1976) et le Prix d'interprétation féminine pour Fettouma à Moscou (1975) 1974 : CHRONIQUE DES ANNEES DE BRAISE de Mohamed Lakhdar Hamina. A obtenu la Palme d'Or au festival de Cannes en 1975. 1974 : LES NOMADES de Sidi Ali Mazif. A obtenu le Prix du film politique à Karlovy Vary en 1976. 1975 : LE VENT DU SUD de Mohamed Slim Riad. A obtenu le Prix d'encouragement à Ouagadougou en 1976. 1976 : OMAR GATLATOU ROJLA de Merzak Alouche. A obtenu la Médaille d'Argent à Moscou en 1977 et Sélection à Cannes (1977) et le Prix à Karlovy vary en 1978. 1977 : AUTOPSIE D'UN COMPLOT de Mohamed Slim Riad. A obtenu le Prix spécial du jury à Karlovy Vary en 1978. 1977 : LEILA ET LES AUTRES de Sidi Ali Mazif. A obtenu le Prix de l'Union des femmes soviétiques au festival de Tachkent en 1978. 1978 : LES AVENTURES D'UN HEROS DE Merzak Alouache. A obtenu le Tanit d'Or au festival de Carthage en 1978. 1978 PREMIERS PAS de Mohamed Bouâmari. A obtenu le Prix spécial du festival d'Amiens (1978). 1980 : LES ENFANTS DU VENT de Brahim Tsaki (3 courts-métrages) Prix du court-métrage à Ouagadougou pour le court métrage. 1979 : LA BOITE DANS LE DESERT A obtenu le Prix de la fiction au 7ème festival du court métrage et du documentaire de Lille (1979) Prix de la critique au festival de Venise (1981). 1982 : FAITS DIVERS de El Hadi Guellal, Dahmane Ouzid, Badredine Boutmène et Mustapha Mengouchi ( 4 courts métrages). Prix spécial du jury à Karlovy vary (1982) 1982 : LA DAMNEE de El Hadi Guellal. A obtenu le Prix du court métrage à Carthage (1982). 1982 : UN TOIT, UNE FAMILLE de Rabah Lâradji. A obtenu le Prix d'interprétation masculine pour Fawzi Saouchi à Carthage (1982) 1982 : MOISSONS D'ACIER de Ghaouti Bendeddouche. A obtenu l'Epée d'Or (Grand prix) et prix du syndicat de l'union des artistes à Damas (1983). 1982 : VENT DE SABLE de Mohamed Lakhdar Hamina. A obtenu la Sélection à la compétition officielle à Cannes en 1982. 1982 : UNE FEMME POUR MON FILS de Ali Ghalem. A obtenu le Prix de l'union catholique au festival de Venise (1983). 1983 HISTOIRE D'UNE RENCONTRE de Brahim Tsaki. A obtenu le Grand Prix (Etalon de Yennenga) du festival de Ouagadougou en 1984. 1984: TAHOUNA ‘'LE MOULIN'' de Ahmed Rachedi. A obtenu le Prix de la manivelle d'Or (montage) pour Rachid Tidjani à Ouagadougou (1986). Le Tanit d'Argent à Carthage en 1986. Primé au festival d'Amiens en 1986..La première loi de censure édictée en 1947 achève l'enfermement du cinéma dans une tour d'ivoire purement fantasmatique et mercantile. Ainsi, il était (entre autres) interdit de monter à l'écran : « les quartiers sales, les chariot, les charrettes à bras, les marchands ambulants et les étameurs, les cireurs et les mendiants et mal habillés. Les maisons de paysans et leur contenu, les femmes portant leur voile populaire (Haïk), les scènes de désordre social : révoltes. Manifestations, grèves, etc.. » L'autorité française d'occupation a toujours cachée la vérité et détourner la réalité même dans les films de cinéma. Que les français se réveillent et fouillent dans le passé de leurs Républiques, ils trouveront la réalité, la vérité sur tous les mensonges de leurs gouvernants. Ils découvrent certaines vérités restées dans le secret du colonialisme. Certainement, le fim Hors-la-loi- est un film( privé ) mais il raconte un drame algérien. Voilà, le film ‘'LES INDIGENES'' venu montrer à tous les Français et au Monde entier la part de ses Algériens, ces Maghrébins dans la libération de la France du Nazisme. Le Film ‘'Hors-la-loi'' n'est qu'une suite du film ‘'les indigènes. Ces soldats de tous grades confondus voir même le premier Président de la République Algérienne indépendante Ahmed Benbella, l'Adjudant, le héros de Monté Cassino qui avait mis sa vie en danger pour sauver un Général Français blessé en plein combat. La promesse de la France de se retirer d'Algérie dès la libération s'est transformée en génocide, ces héros qui avaient combattus le nazisme, devenus le 8 mai 1945 des HORS-LA-LOI. Assassinés avec leurs familles et troupeaux de moutons. C'est cela la réalité que devrait voir M. Sarkozy, avant de demander à Bouchareb de voir le film en privé !!!! Alors que tous les films, sur la révolution Algériennes, depuis'' la Bataille d'Alger'' aucun n'a succité une polémique politique comme le film ‘'Hors-la-loi'' Est les raisons, sont la qualité actuelle de ceux qui gouvernes la France, frappés par la nostalgie des tappeurs de casserole dans les balcons des immeubles d'Alger et d'Oran à une époque révolue ?