Nous avons appris que la cheffe de daïra de Ain Turck par intérim, en compagnie de l'actuel maire , se sont déplacés sur les lieux du récent mouvement de protestation des parents d'élèves qui ont bloqué la route nationale de l'axe d'entrée à Mers El-Kebir, durant toute une matinée, pour se faire entendre des autorités compétentes de la wilaya d'Oran. La cheffe de daïra est venue s'enquérir de visu de la situation de l'absence du transport et de la restauration de l'ensemble des élèves des différents établissements scolaires relevant du primaire totalisant plus de 700 élèves. Après avoir écouté les doléances des parents d'élèves, où une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, elle a sommé le président de l'APC d'assurer le transport aux élèves avec l'autobus de marque ‘'Mercedes'' que la wilaya a affecté tout dernièrement à la commune de Mers El-Kebir. Malheureusement, il a été détourné par l'actuel maire pour assurer le transport des usagers de Bousfer et d'El Ançor, selon la déclaration d'un parent d'élève, qui a déclaré devant toute l'assistance, le détournement de l'autobus qui à ce jour, n'a pas encore transporter ces écoliers qui endurent le calvaire au quotidien. Outre le transport, la restauration aussi fait défaut dans l'ensemble des établissements scolaires du primaire, depuis la rentrée scolaire. Et pour cause, ces cinq établissements sont toujours dépourvus de cantines scolaires, malgré les promesses renouvelées chaque année par les responsables locaux. C'est le cas de l'école primaire de Sardinia où les autorités locales répondent toujours que les projets sont en attente et que les études sont en cours. "Combien de temps pour boucler ces études ?", s'interroge un parent. "Cela fait plus de 10 ans que nous soulevons le problème de cette cantine. À chaque fois, nous n'avons eu droit qu'à des promesses. Ce n'est que de la poudre aux yeux", nous confie un parent d'élève. À l'école primaire du chef lieu de la commune, l'un des plus anciens établissements de la municipalité, les 400 écoliers sont toujours retenus chez eux par leurs parents, qui ne veulent aucunement les envoyer dans une école, où ils encourent de nombreux dangers durant le parcours des 06 km de route par jour, ce qui focalise le plus l'attention "Nous ne pouvons mettre la vie de nos enfants en danger. Nous n'acceptons pas cette absence de transport ni celle de la restauration dont nos enfants sont les victimes de ces abus d'autorité initiés par ce maire qui tourne le dos à ces centaines d'écoliers qui passent toute une longue journée sans manger un bout de pain, ni encore moins un gouter, s'insurge un membre du comité de village et collectif des parents d'élèves. C'est dire que ce n'est pas demain que ces enfants pourront se restaurer dans leurs établissements.