Des citoyens de la municipalité de Mers El-Kebir ont demandé l'ouverture d'une enquête sur le projet d'achèvement des canalisations d'égouts, inscrit dans la localité de Dada Youm avec une couverture financière estimée à un milliard et 100 millions de centimes ayant fait l'objet de détournement. Le projet a été transféré au profit des occupants des constructions illicites appelé Jababra sans autorisation préalable des services techniques de la daïra de Ain Turck ni encore moins, une consultation des membres du conseil municipal. Les résidents du Hai Dada Youm se sont manifestés contre le manque de mise en œuvre du projet tel qu'il était programmé dans la cité résidentielle de Dada, Youm depuis 2017. Ce projet d'assainissement et de canalisation des égouts à été programmé par la wilaya d'Oran pour faire bénéficier les résidents de cette importante cité résidentielle de Dada Youm qui sont actuellement contraints de vidanger les fosses septiques à longueur d'année, du fait qu'elles sont en permanence bouchées, dégagent des odeurs nauséabondes et provoquant des maladies à transmission hydrique (MTH). Ce fameux projet d'assainissement qui a fait l'objet de détournement par l'actuel maire, Rahmani Said toujours en fonction, qui a usé de ses prérogatives pour adresser des avertissements aux membres du comité exécutif, pour les forcer à signer les 04 délibérations qui ont été rejetées par ces derniers, pour les motifs de non-conformité à la réglementation en vigueur, avec des sommes restantes des reliquats des différents projets réalisés d'un montant de 01 milliard de centimes, qu'il aurait inscrit dans une délibération pour les consacrer à la restauration au profit de 700 élèves de l'ensemble des établissements scolaires relevant du primaire qui depuis la rentrée des classes, sont sans cantines scolaires ni encore moins le transport des enfants des localités lointaines qui sont contraints de parcourir plus de six km à pied par jour. Devant le refus de signature de cette délibération, les 04 membres de l'exécutif ont été sanctionnés par l'actuel maire qui a usé de ses prérogatives pour leur suspendre les salaires jusqu'à nouvel ordre. Les parents d'élèves non scolarisés ont organisé plusieurs sit-in devant le siège de l'APC et ont même barré la route du grand boulevard de l'axe d'entrée de Mers El-Kébir, la semaine dernière d'où une vidéo enregistrée a été lancée sur les réseaux sociaux, relatant les témoignages des parents d'élèves en présence de l'ex cheffe de daïra par intérim de AinTurk et de l'actuel maire faisant fi des lois de la réglementation en vigueur, gère anarchiquement cette municipalité comme bon lui semble sous la couverture de la tutelle de daïra et de wilaya qui n'ont pas osé prendre des mesures strictes qui s'imposent à son encontre depuis son installation en octobre 2017. Selon les informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, ce fameux projet d'assainissement de canalisation des conduites des égouts a été attribué à un proche d'un haut responsable de la wilaya d'Oran, pour ne pas citer de nom, en connivence avec l'actuel P/APC qui tourne le dos à toute une population de Mers El-Kebir, sachant bien que l'intéressé est poursuivi par la cour d'Oran pour les chefs d'inculpation de détournement et faux et usage de faux d'un logement de fonction de la cour d'Oran, qu'il aurait vendu à une tierce personne, moyennant une enveloppe financière en conséquence, va comparaître en audience le 20 novembre prochain par devant le tribunal de la cité Djamel d'Oran. En dernier lieu, il faut signaler l'abus d'autorité du sieur Rahmani qui a usé de ses prérogatives pour suspendre les salaires des 04 membres du comité de l'exécutif dont 02 vice-présidents, un chef de secteur urbain et un président de commission, des pères de familles qui sont sans salaires depuis 05 mois, malgré une correspondance du SG de la commune de Mers El-Kebir qui a été adressée à la tutelle de la daïra de Ain Turck, restée morte sans aucune suite jusqu'à l'heure actuelle, et ce sans compter, les menaces au quotidien de l'actuel maire qui fait pression sur les membres du comité de l'exécutif qui n'ont pas voulu le suivre dans ses démarches abusives de détournement de deniers publics.