Au départ, l'histoire banale d'un père, nommé Bouteflika, à moitié indépendant et à moitié politique, qui adopta quatre enfants, FLN, RND, TAJ et le MPA, mais rien ne laissait présager qu'il allait être obligé de divorcer par le "kholaa' 'et abandonner ses enfants. Lorsqu'il l'a annoncé dans la foulée du Hirak, cela a fait l'effet d'une bombe ! Plusieurs de ses enfants furent emprisonnés, et son fils ainé, le FLN, fut chassé du pouvoir, devint un SDF politique et disparu à jamais avec la disparition de son père. Seul fautif, il n'a pas su retenir la bonne leçon du sage Abdelhamid Mehri, l'ancien responsable du parti FLN , l'homme qui a livré bataille contre les opportunistes et les corrompus qui ont sali le parti , c'est ainsi que depuis la disparition de Mehri , le parti est mis aux enchères politiques, à l'image d'un souk, où tout se vend et se négocie ! Lynché par ses pairs, le Pédagogue infatigable Mehri, quitte le bateau du vieux parti laissant, des matelots peu connus des militants aux commandes. Et tous ses successeurs, noyés dans leur orgueil, les affaires et le charlatanisme à l'image d'Ould Abbés, ont fini leurs carrières derrière les barreaux et l'ex-unique parti fort, la machine électorale de l'ancien raïs, est toujours au point zéro ! Un grand parti qui a dirigé le pays plus de 57ans, sans leader, incapable d'élire un secrétaire général, zappe le plus important rendez-vous électoral, la présidentielle, pour rejoindre le banc des spectateurs avec les micro-partis. Imposé par l'ancien système comme le poids lourd de la politique, Inféodé à la cause de la bande et l'oligarchie, le parti des affairistes n'arrive plus à suivre le rythme du changement que connaît le pays à l'ère du Hirak. Recherchant désespérément à se repositionner sur la scène politique, usant de discours vides, courtisant le soutien de quelques candidats pour pomper l'audimat de ses militants, ce parti qui avait fabriqué l'Issaba et mangé à tous les râteliers, croit encore qu'il peut se mettre en scelle en convoitant le prochain locataire du palais d'El-Mouradia, mais qui ? Tebboune, dont le FLN faisait partie du complot mené à son encontre par Saïd, Hadad et Kouninef ! Ou alors Benflis, qui a été lynché par Belkhadem et les députés du ‘'cadenas'' ? Bien au contraire, plusieurs des cadres du parti Fln, auront des comptes à rendre à ces deux candidats si par hasard l'un deux sera le futur président... Ainsi a décidé l'Algérie nouvelle, pour tous les partis politiques enfantés par l'ancien régime, la partie est finie, plus de place pour eux dans le train politique de l'Algérie de 2020…