La fin du début, d'une pièce théâtrale d'un candidat à la présidentielle qui s'est distingué depuis le début de sa campagne électorale marquée par des tirs croisés de son propre groupe, voulant jouer au super candidat, tentant de séduire l'électorat, il est prisonnier de ses propres paroles. Poussant le bouchon un peu plus loin, ce candidat dynamite son programme électoral par des discours, tantôt, de la fiction comme celui de planter des champs de canne à sucre dans la région saharienne ‘'Adrar'', alors que scientifiquement, les champs de canne nécessitent beaucoup d'eau, environ 13 000 à 15 000 mètres cubes par hectare avec des systèmes d'irrigation performants. Si les plants au début du champ doivent être noyés sous des quantités d'eau trop importantes, dont une bonne partie de cette eau est perdue par évaporation, avec quelle eau et comment ce candidat peut-il transformer Adrar avec une température de 48°C en une wilaya productive de sucre ? D'un discours musclé à un autre pour se distinguer des autres candidats, il affirme qu'il est le seul pouvant faire resituer l'argent de la Issaba et qu'il sait où il est ! Une déclaration, qui explose sur les réseaux sociaux qui ne tardent pas à descendre son instigateur en flammes, quoi que ses dernières charges contre le ministre français des affaires étrangères l'ont costumé de patriotisme, mais l'ont dévêtu de ses soutiens du Quai d'Orsay ! Ce Présidentiable qui a fait de son parcours, un cheval de campagne, soutenant qu'il a été évincé et opprimé par l'ancien Pouvoir parce qu'il a refusé de cautionner le mariage de l'argent sale avec la politique, sera obligé avec l'annonce de l'éclatement de l'affaire Omar Alilat ,de changer son plan politique , faire volte-face et opter pour un discours défensif, après que plusieurs medias et activistes des réseaux sociaux ont révélé son approche intime avec cet oligarque , allant jusqu'à l'accuser de financement de sa campagne électorale ! L'affaire du député Alilat qui surgit quelques jours après l'annonce de l'ANIE, d'enquêter sur les sources de financement des candidats à la Présidentielle, et les rumeurs qui parlent d'un possible lien entre ce candidat et ce milliardaire, arrêté hier et mis sous les verrous, ne font que précipiter la chute de ce postulant au fauteuil d'El Mouradia , qui se voyait, le plus favori des autres ! Ainsi, nous vivons une scène folklorique, un candidat qui crie à l'argent sale et se jette dans les bras de la Issaba, et un autre candidat qui fait la prière sur le trottoir, tandis qu'un troisième ne connait pas la date de l'occupant français !