La Coordination nationale des enseignants du primaire a décidé de poursuivre la grève pendant trois jours consécutifs pour la 8ème semaine et de boycotter les compositions du premier trimestre dans le cas où leurs revendications ne sont pas satisfaites. Un rassemblement de protestation d'envergure nationale se tiendra lundi 25 novembre devant l'annexe du ministère de l'Education nationale à Ruisseau (Alger) pour renouveler leur demande pour la prise en charge de leurs revendications, a indiqué la Coordination nationale des enseignants du cycle primaire dans un communiqué. Cette décision a été prise suite à la réunion du jeudi dernier qui n'a abouti finalement à aucun résultat, précise un communiqué. Les représentants de la Coordination nationale des enseignants du primaire et ceux du Ministère de l'éducation se sont réunis à l'annexe de ministère de l'Education à Ruisseau-Alger. Après 13 heures de concertation, les deux parties ne se sont pas entendues sur les principales revendications soulevées par les enseignants grévistes. Ainsi, ces derniers ne comptent pas faire marche arrière. Ils ont l'intention d'adresser une lettre au Premier ministre s'il n'y aura aucune réponse favorable de la part du Ministère de l'Education. Rappelons que la plateforme de revendications, concerne notamment la consécration de l'équité entre les enseignants des trois paliers de l'éducation en termes de classification et de volume horaire et de la révision des méthodologies d'enseignement soit par l'introduction de la spécialisation dans le cycle primaire pour un enseignement qualitatif aux normes internationales ou bien par la refonte du programme scolaire. Pour rappel, la Coordination nationale des enseignants du primaire, qui, jusque-là, a appelé à une journée de grève par semaine, a décidé la semaine passée de durcir le mouvement et exige de se réunir avec le ministre de l'Education nationale. Pourtant, le département de Belabed a demandé, le lundi passé, aux enseignants grévistes de désigner des représentants pour discuter avec la tutelle. Or, les représentants ayant été reçus par le secrétaire général ont quitté la table des discussions déçus. Ils ont dénoncé le manque d'engagement de la tutelle à prendre en charge leurs revendications. Ils ont lancé alors un ultimatum à la tutelle. Les enseignants, qui ont déposé un seuil de revendications à satisfaire dans l'immédiat, ont exigé une rencontre avec le ministre de l'Education en personne ou durcir leur mouvement.