Le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) soutiennent Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation par intérim, ciblé la semaine dernière par des attaques de plusieurs sénateurs. Après la décision de Salah Goudjil de prolonger son intérim au sein du Conseil de la nation, les groupes parlementaires FLN, RND ont décidé de soutenir cette décision. Les deux groupes parlementaires de ces deux partis ont annoncé, via des communiqués, qu'ils soutiennent le maintien de Salah Goudjil à la tête du conseil de la nation en s'opposant clairement à l'élection d'un nouveau président. Donné pratiquement hors course la semaine dernière pour se maintenir à la tête du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, qui faisait face à une fronde des sénateurs des deux partis majoritaires s'en sort finalement renforcé. En effet, et comme par enchantement, les sénateurs de ces deux partis du pouvoir, qui lui tendaient un traquenard, sont subitement revenus dans le droit chemin et applaudissent désormais le maintien du nonagénaire à la tête de la chambre haute du parlement. Le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) ont même rendu public via leurs groupes parlementaires, des communiqués dans lesquels ils apportent leur soutien total à Salah Goudjil dans sa volonté de rester président du Conseil de la Nation. Le P/FLN salue même les "efforts déployés par le moudjahid pour assurer la pérennité et la stabilité du Conseil dans les moments difficiles que l'Algérie a récemment traversés". Le communiqué de ce parti souligne également son "engagement à continuer à œuvrer et travailler avec Salah Goudjil en prévision des prochaines et importantes échéances nationales notamment celles relatives au plan d'action du gouvernement et du projet de révision de la Constitution». De son coté, le RND n'en pense pas moins. Dans son communiqué, le parti de Mihoubi a fait part « de son entière disponibilité à travailler avec le moudjahid Salah Goudjil, au moment où l'Algérie est en phase d'importantes réformes politiques, que le Conseil assumera prochainement, telles que la préparation du débat du plan d'action du gouvernement et la poursuite de l'étude des textes de lois qu'ils lui ont été transmis dans le cadre de ses attributions ».