En effet , ce fameux contrat de prestation de service de la location des 160 bus appartenant au groupe Tahkout actuellement incarcéré à la prison d'El Harrach en compagnie de son fils pour les différents griefs qui ont été retenus contre eux ,notamment le blanchiment d'argent, a fait couler beaucoup d'ancre notamment pour le cas de l'entreprise de transport de l'ETO d'Oran. Les travailleurs de cette entreprise ont organisé à maintes reprises des journées de grève suivies de sit-in devant le siège de l'entreprise. Ils reprochaient à deux responsables notamment l'actuel DG en compagnie du SG d'avoir user de leurs postes pour s'accaparer des biens de l'entreprise notamment la location de ces 160 bus appartement à M. Tahkout moyennant des prix de location trop élevés soit 17.000.00 dinars/ jour par bus, bien que les recettes ne dépassent pas les 7000 dinars/ jour, soit un déficit budgétaire de 10.000 dinars/ jour et par bus. C'est un climat d'incertitude qui prévaut actuellement au sein de l'Entreprise des transports d'Oran (ETO) et de la direction du transport de la wilaya d'Oran. Les deux parties se rejettent mutuellement les conséquences d'une crise qui a éclaté depuis plus d'une année. Pour l'heure, dix sept lignes de transport desservant de nouveaux pôles d'habitat, exploitées par l'entreprise des transports urbains de la wilaya d'Oran -ETO- sont depuis aujourd'hui à l'arrêt à cause de l'expiration, à partir de ce samedi, du contrat d'affrètement d'une centaine de bus par l'entreprise ETO. Ces bus desservent les localités de Misserghine, El-Braya, Chteibo, la cité AADL, les grands programmes d'habitat de Belgaïd et le nouveau pôle urbain Ahmed Zabana de Misserghine. Outre, ce déficit en transport suburbain, quelque 340 receveurs de l'entreprise ETO et 220 chauffeurs appartenant au groupe Tahkout seront également en chômage ont indiqué, hier, des sources bien informées. Actuellement la balle est au camp des pouvoirs publics pour remédier à ce problème de transport avec la concrétisation du projet de partenariat entre l'entreprise des transports urbains ETO et l'Union nationale des transporteurs algériens -UNAT- de la wilaya d'Oran qui a été élaboré et adressé aux responsables centraux pour avis . Il consiste à mettre sous l'autorité de l'ETO les 65 autobus privés de la ligne B, ce qui permettra de bénéficier de l'expérience de l'ETO en matière d'organisation, de contrôle et de régulation de temps. Celle-ci aura en charge tout le volet gestion, contrôle et aussi régulation du temps de sorte que les salaires seront versés de manière équitable entre les différents opérateurs, ce qui mettra un terme à la concurrence déloyale. Grâce aux nouveaux mécanismes induits par ce partenariat, la mise en place d'un tel projet demeure plus que jamais indispensable selon l'UNAT, pour une ville à l'image d'Oran qui s'apprête à accueillir les Jeux méditerranéens de 2021.Tout en axant sur l'importance et l'impact de ce partenariat qui une fois validé par les autorités centrales sera généralisé à d'autres lignes et à d'autres villes, des sources bien informées ont précisé hier que ce projet est le seul à pouvoir résoudre de manière définitive les problèmes engendrés par cette fin de contrat.