La présidente de la section des délits au tribunal de Sidi M'hamed d'Alger, a levé, jeudi, l'audience au 2ème jour du procès de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, de son épouse et nombre de ses fils, pour reprendre dimanche prochain. La juge a interrogé, dans l'après-midi de ce jeudi 12 mars, le fils de l'accusé principal, Chafik Hamel, sur des biens immobiliers et des lots de terrain en son nom dans les wilayas d'Alger et d'Oran et sur un logement social dont il aurait bénéficié "indûment", en sus de l'ouverture d'un nombre de sociétés et son entrée en tant qu'associé dans d'autres, ainsi que sur sa possession de 16 comptes bancaires. Répondant aux questions de la juge et du procureur de la République, l'accusé a nié toute "exploitation" du poste de son père pour l'obtention d'avantages. La fille de l'accusé principal a également été auditionnée, en l'occurrence Chahinaz Hamel, concernant les biens immobiliers en son nom dans la wilaya d'Alger, sur sa possession d'un nombre de comptes bancaires en monnaie nationale et en devises et son implication dans des actes de " blanchiment d'argent, fausse déclaration et incitation d'agents publics pour l'obtention d'indus avantages".L'accusée a indiqué qu'elle n'avait pas bénéficié d'aides financières de la part de ses frères. L'ex-directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), Mohamed Rehaimia accusé de " dilapidation de deniers publics et abus de confiance" a également été auditionné. Tout en rejetant ces accusations, l'accusé a nié " avoir occasionné un quelconque dommage à l'OPGI, du fait des locaux vendus à l'épouse de Hamel à des prix abaissés" et avoir contacté l'accusé Hamel Abdelghani pour lui octroyer des avantages.