Tous les soirs, tôt, les rues de la ville des mimosas, sont envaluéspar les motos à quatre roues, les fameuses « Quads » qui la sillonnent de quartier en quartier, en s'adonnant à des rodéos assourdissants et menaçants de par les multiples acrobaties qu'elles font, à la vie des paisibles citoyens qui ne cessent de se plaindre de tels charivaris qui persistent aux mépris de toutes les lois qui régissent l'ordre public C'est en l'année 2000, que les premières motos à quatre roues font leur apparition en ville, ces dernières motos ont été conçues pour la pratique de balades en forets, en montagnes ou sur le littoral des plages ,ailleurs, elles sont utilisés par des clubs sportifs qui les exploitent a des fins mercantiles, en les louant à des personnes désireuses de voyager à travers les bois ou au bord de la mer , sous l'assistance de chauffeurs hautement qualifiés en la conduite de ces engins. A Mostaganem, ces motos sont apparues pour la première fois en été, timidement au bord des plages de Sablettes, Sidi El Medjdoub et à la Salamandre, leur nombre se comptait sur les bouts des doigts, d'année en année, il doublait pour atteindre un chiffre incroyable, qui varie selon des estimations d'un organisme public à une centaine juste en ville. Quant à la conduite en ville de ces engins, les avis restent partagés, elle est interdite d'apres la conception de ces engins selon un cadre de la direction des transports, qui les classe comme motos de sport ,aptes a circuler en terrains et milieux de sport ,et obliger le propriétaire de subir des examens spéciaux pour l'obtention d'une licence de pilotage ,donc, ces engins se baladent illégalement en ville et il faut les interdire, alors que l'avis de l'un des représentant de l'ordre, il reste trop evasif,tant que ces engins respectent le code de la route et ne font l'objet d'aucune effraction a ce dernier, ils peuvent continuer a circuler en attendant d'autres instructions en instance ,qui vont venir réglementer davantage l'accès en ville de ces engins. Désirant en savoir davantage plus ces bolides qui ont fini par envenimer la vie à tant de citoyens qui ne parviennent plus a s'endormir en face du vacarme qu'ils sèment tous les soirs ,nous nous sommes rapprochés de certains propriétaires de ces motos, dont les prix dépassent les 100 millions, et semblent n'être les biens que d'enfants appartenant à une classe bien distincte à Mostaganem, celle qui dispose des commerces et des milieux d'affaires, une transaction de vente de l'un de ces motos, avait eu lieu ,et la moto en question ,datant de deux années, a fini par être cédé à 96 millions à une fils de l'un des familles mostaganemoises,qui font dans le commerce de la glace et de la crème. Quant aux malheureux citoyens, ils restent exposés aux multiples dangers de ces rodéos qui continuent d'avoir lieu tous les soirs au sein des quartiers de la ville, sous le silence complice des autorités locales qui demeurent être les premières concernées par ce trouble inquiétant de l'ordre public,qui ne cesse de se propager au fil des jours et qui a fini par devenir insupportable par tant de malades et de personnes ,qui ne savent, désormais, qu'implorer Dieu pour que cesse ce tintamarre que beaucoup tolèrent pour ne pas froisser la sensibilité de ces enfants gâtés, dont l'un des parents, m'a déclaré : « Ils sont jeunes et ils ne font que jouer »,même avec la vie d'autres citoyens qui ne font que passer le chemin en se faisant faucher par l'une de ces engins diaboliques qui, pour le moment, ne semblent respecter aucune loi de la circulation, en se livrant à de dangereuses parades en pleine route…. !