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Des ''Rodéos'' détestables rythment les veillées
Jijel, motos pétaradantes
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 09 - 2010

Les nuées de motos qui sillonnent bruyamment les principales artères de la cité, même de nuit, sont manifestement source de nuisance que peu de citadins semblent devoir supporter plus longtemps. De véritables rodéos sont le hobby de jeunes peu soucieux du risque réel de perte de vie.
Les nuées de motos qui sillonnent bruyamment les principales artères de la cité, même de nuit, sont manifestement source de nuisance que peu de citadins semblent devoir supporter plus longtemps. De véritables rodéos sont le hobby de jeunes peu soucieux du risque réel de perte de vie.
Naguère réputée paisible, la ville de Jijel a découvert un nouveau hobby qui, au lieu de réchauffer les esprits, ne fait que les chauffer : les nuées de motos qui sillonnent bruyamment les principales artères de la cité, même de nuit, sont manifestement source de nuisance que peu de citadins semblent devoir supporter plus longtemps. Cette "activité" redouble de férocité pendant les veillées du mois de Ramadhan comme c'est le cas ces jours-ci avec de « véritables rodéos de jeunes peu soucieux du vacarme qu'ils provoquent et du risque réel de perdre la vie, du fait des excès de vitesse et des périlleuses acrobaties qu'ils effectuent sur leurs deux roues », s'insurge un citoyen résidant pourtant dans un quartier réputé calme. D'aucuns remarqueront que ce phénomène est encore plus présent après le F'tour lorsque des jeunes motocyclistes se livrent à des démonstrations très audacieuses, comme le fait de cabrer leur engin, roulant à tombeau ouvert, non sans assourdir la cité censée être emmitouflée dans l'embrun marin de douces journées aoûtiennes. Le départ des vacanciers, peu avant le début du mois sacré de Ramadhan, a été supplanté par ces jeunes dont "le seul souci est de briller et peu importe le nombre de décibels qu'ils déversent démesurément sur toute la ville", se lamente à juste titre une jeune retraitée. Petites ou grosses cylindrées se donnent, en effet, régulièrement rendez-vous après la rupture du jeûne pour un marathon à travers les principales artères de la ville, offrant un spectacle aux risques énormes pour ces nouveaux adeptes de Easy Rider, sans casque de protection et, très probablement, sans police d'assurance. L'un des exhibitionnistes, pourtant victime à trois reprises d'accidents graves, avoue braver encore la mort avec sa grosse cylindrée dont le bruit rugissant ne s'estompe qu'à l'heure obligée de l'Imsak, faisant beaucoup d'émules parmi ces ''pilotes" slalomant à l'envi entre les files de voitures dans et en dehors de l'agglomération. "Ces candidats à la mort '' constituent un danger potentiel pour eux-mêmes et pour autrui ", rappelle à l'évidence un citoyen excédé qui plaide pour une application stricte de la loi à l'égard de ces conducteurs d'engins mortels. Au final, la ville de Jijel qui se couchait et se réveillait, il y a quelques années à peine, dans un calme réparateur, n'échappe plus aujourd'hui à cette " pollution sonore " qui gagne, par ailleurs, bien d'autres contrées, en Algérie et de par le monde. Il reste qu'en ces jours bénis, il faut souhaiter que les plus sages d'entre les habitants de la cité ne manquent pas de rappeler les parents à leurs responsabilités vis à vis de leur progéniture, et d'appeler, dans la vie courante comme dans leurs prières, les jeunes gens à la retenue et au respect de l'autre pour ne plus jamais confondre Ramadhan et ramdam.
APS
Naguère réputée paisible, la ville de Jijel a découvert un nouveau hobby qui, au lieu de réchauffer les esprits, ne fait que les chauffer : les nuées de motos qui sillonnent bruyamment les principales artères de la cité, même de nuit, sont manifestement source de nuisance que peu de citadins semblent devoir supporter plus longtemps. Cette "activité" redouble de férocité pendant les veillées du mois de Ramadhan comme c'est le cas ces jours-ci avec de « véritables rodéos de jeunes peu soucieux du vacarme qu'ils provoquent et du risque réel de perdre la vie, du fait des excès de vitesse et des périlleuses acrobaties qu'ils effectuent sur leurs deux roues », s'insurge un citoyen résidant pourtant dans un quartier réputé calme. D'aucuns remarqueront que ce phénomène est encore plus présent après le F'tour lorsque des jeunes motocyclistes se livrent à des démonstrations très audacieuses, comme le fait de cabrer leur engin, roulant à tombeau ouvert, non sans assourdir la cité censée être emmitouflée dans l'embrun marin de douces journées aoûtiennes. Le départ des vacanciers, peu avant le début du mois sacré de Ramadhan, a été supplanté par ces jeunes dont "le seul souci est de briller et peu importe le nombre de décibels qu'ils déversent démesurément sur toute la ville", se lamente à juste titre une jeune retraitée. Petites ou grosses cylindrées se donnent, en effet, régulièrement rendez-vous après la rupture du jeûne pour un marathon à travers les principales artères de la ville, offrant un spectacle aux risques énormes pour ces nouveaux adeptes de Easy Rider, sans casque de protection et, très probablement, sans police d'assurance. L'un des exhibitionnistes, pourtant victime à trois reprises d'accidents graves, avoue braver encore la mort avec sa grosse cylindrée dont le bruit rugissant ne s'estompe qu'à l'heure obligée de l'Imsak, faisant beaucoup d'émules parmi ces ''pilotes" slalomant à l'envi entre les files de voitures dans et en dehors de l'agglomération. "Ces candidats à la mort '' constituent un danger potentiel pour eux-mêmes et pour autrui ", rappelle à l'évidence un citoyen excédé qui plaide pour une application stricte de la loi à l'égard de ces conducteurs d'engins mortels. Au final, la ville de Jijel qui se couchait et se réveillait, il y a quelques années à peine, dans un calme réparateur, n'échappe plus aujourd'hui à cette " pollution sonore " qui gagne, par ailleurs, bien d'autres contrées, en Algérie et de par le monde. Il reste qu'en ces jours bénis, il faut souhaiter que les plus sages d'entre les habitants de la cité ne manquent pas de rappeler les parents à leurs responsabilités vis à vis de leur progéniture, et d'appeler, dans la vie courante comme dans leurs prières, les jeunes gens à la retenue et au respect de l'autre pour ne plus jamais confondre Ramadhan et ramdam.
APS


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