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Un criminel de moins
Publié dans Réflexion le 24 - 06 - 2010


La France rend hommage à un criminel de guerre. Ainsi, l'ancien président de la République Française, Valéry Giscard d'Estaing, le ministre de la défense Hervé Morin et la secrétaire d'Etat Nadine Morano, se sont déplacés à Toul pour rendre hommage à l'un des plus grands criminels de guerre, le général Marcel Bigeard. L'assassin de Larbi Ben-M'hidi a cru ne jamais mourir, il est allé jusqu'à dire que s'il pouvait, il affronterait la mort, dernier rempart qu'il imaginait combattre pour lui survivre. Dans son livre testament ‘Adieu ma France ‘, Bigeard regrette la France coloniale, la France de la tyrannie et de l'oppression. En s'adressant à la France d'aujourd'hui, il écrivit « Tu n'es plus celle que j'ai connue, … le pays de l'hymne et du drapeau, le pays la fierté d'être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, de l'islamisme, de la polygamie, de la permissivité, de la famille décomposée… Mais qui te sauvera ? ». Et oui, le criminel se sentant impuissant, il se pose la question. La France qu'il traitait de tous les trafics, c'est la France de la diversité, c'est la France de l'acceptation de l'autre, c'est la France de la tolérance et elle ne sera jamais la France des Bigeard, Aussaress ou encore Bugeaud. Mort à 94 ans, il aura tout le temps pour répondre de ses crimes devant le créateur de l'homme et de l'univers. Un criminel de guerre restera un criminel de guerre quelque soit son parcours et ses décorations. Le tortionnaire de Larbi Ben-M'hidi ne diffère en rien de l'ancien président de Serbie, ou de Sharon ou encore de Klaus Barbie, le tortionnaire de Jean Moulin. Si on me demandait d'apporter une définition à Marcel Bigeard, je dirais : « Le général Marcel Bigeard était un militaire français, un célèbre criminel contre l'humanité ». D'ailleurs nous nous rappelons très bien, quand un jeune journaliste algérien est allé le rencontrer chez lui à l'occasion de la commémoration du 20ème anniversaire de l'indépendance de notre pays, pour l'interviewer, il lui dira, mon général, je suis né en 1962, je suis le fils de l'indépendance de l'Algérie et voudrait vous interviewer. Quoiqu'il ait accepté, mais l'expression à travers son visage en disait long, un visage pâle, avide, ce sont tous ces souvenirs qui commencèrent à se défiler devant ses yeux et c'en était trop. Gêné, embarrassé, il ne pouvait qu'acquiescer, pour lui ce jour était une malédiction. 28 ans après, il est parti sans demander des excuses au peuple algérien, tout en mettant en garde les politiques d'une quelconque repentance ou excuses aux victimes algériennes. La France est la risée du monde entier disait-il, quand Chirac a présenté les excuses de la France au Madagascar pour la répression musclée de l'insurrection de 1947. Pour ce criminel de guerre, il était intolérable de revenir sur un passé noir plein de honte. Malheureusement, la France officielle d'aujourd'hui rend un vibrant hommage à l'un des plus grands criminels de guerre au lieu de lui tourner le dos.

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