Le nouveau secrétaire général du FLN, Abou El Fadhel Baadji, a ordonné d'enlever toutes les affiches de son parti écrites en Tamzight, gardant uniquement les transcriptions en langues arabe et française, annonce le quotidien francophone « Le soir d'Algérie ». La même source a ajouté que ses sources n'arrivent pas à comprendre la décision prise par le premier responsable du parti. Pour rappel, cela intervient quelques jours après la dernière sortie de l'ex-candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019 et président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, ou ce dernier a critiqué l'article 4 du projet de la révision de la Constitution, stipulant la langue Tamazight comme langue nationale, qualifiant l'article de « résidu du clan de la Issaba » et un héritage de la Constitution du président déchu Abdelaziz Bouteflika. La doctrine panarabe est-elle en phase d'être ressuscitée au FLN ? La réponse est oui, si l'on croit nos confrères d'E-Bourse Arabic. Décortiquant la situation actuelle du parti, particulièrement depuis l'élection du nouveau SG du parti, Abou El Fadl Baâdji en mai dernier, le site d'informations en ligne affirme qu'Abou El Fadl Baâdji, enchaîne « succès après sucée ». Le nouveau SG du FLN l'aurait même sauvé du gouffre. Pas seulement cela, E-Bourse Arabic qui s'est basé dans son analyse sur « l'avis d'observateurs » est allé jusqu'à assurer que le parti a été remis sur rails grâce à la détermination et le courage de son SG, « après avoir rouvert les portes aux cadres marginalisés ». « Abou El Fadl Baâdji, a même procédé au rajeunissement de la composante des instances dirigeantes du FLN », écrit encore E-Bourse Arabic rappelant dans ce sens, l'installation, début du mois en cours, des membres du bureau politique du parti issu de la dernière session du Comité central (CC). Lors de la cérémonie d'installation, il a été procédé à la répartition des missions aux nouveaux membres en prévision des prochaines échéances dont le référendum populaire sur l'amendement de la Constitution prévu le 1er novembre prochain. Ce rendez-vous électoral est seul à confirmer ou infirmer la place qu'occupe le parti parmi sa base.