Limogeage ou retraite a la version algérienne « appelé à d'autres fonctions » ? L'éloignement de Chakib Khalil du poste ministre de l'énergie soulève des interrogations, que son absence d'apparition publique ne fait que renforcer. Ejecté par le président Abdelaziz Bouteflika lors du remaniement du 28 mai, l'ancien ministre de l'énergie n'est plus apparu en public depuis la passation de pouvoir avec son successeur. L'éclipse de l'homme qui croyait être plus proche de Bouteflika, longtemps présent sur tous les fronts, ajoute au flou qui entoure cette « disparition de la scène médiatique. En outre, les premières décisions de son successeur contredisent la politique suivie par son prédécesseur, notamment en ce qui concerne le gèle de plusieurs contrats avec les sociétés étrangères, qui pousse à croire que chakib khalil ne tardera pas à être entendu par la justice sur les différents scandales de corruption qui ont éclaboussé la Sonatrach. Ainsi l'implication de Chakib Khelil, dans ce scandale n'est pas écartée car selon les spécialistes et les révélations de l'ex-PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane « ne faisait rien sans se référer à son ministre qui selon les informations, était au courant de ce scandale même avant le déclenchement de l'enquête du DRS. Ce qui confirme que l'ex-ministre de l'Energie était au courant de tout ce qui se passait au sein de son empire pétrolier. La preuve pour laquelle les avocats des accusés ont demandé au juge d'instruction d'auditionné Chakib Khalil. Rappelons que l'affaire Sonatrach à éclaté, à la suite d'une enquête menée par le DRS, qui a abouti à la l'inculpation de 14 cadres, dont les deux fils de Mohamed Meziane l'ex-PDG du CPA et son fils, deux vice-présidents de Sonatrach et l'ex patron de la Sonatrach bien sûr.