Devant le mutisme et le silence incompréhensibles affichés par les autorités locales de la commune de Hassi-Mamèche, la dégradation des conditions de vie dans la cité Haï-Idriss située dans la vallée des jardins et à force de trop attendre, les membres de l'association « Hai Si-Idriss » et les habitants ont adressé une requête à Mme le Wali de Mostaganem, où ils mettent en évidence les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement. A travers cette pétition, les membres de l'association, soutenus dans leur initiative par toute la population de la cité, dénoncent avec vigueur le mutisme et le silence des autorités communales de Hassi-Mamèche sur ce qu'ils appellent, les fausses promesses et la fuite de leurs responsabilités en matière d'amélioration des conditions de vie des citoyens. En effet, et selon les déclarations des membres de l'association, plusieurs rendez-vous ont été pris avec les responsables concernés au niveau de l'APC de Hassi-Mamèche, d'où les promesses de prendre en charge dans les meilleurs délais possibles leurs doléances et mettre fin ainsi au calvaire vécu au quotidien par les habitants de la cité Haï Si-Idriss, mais au grand dam de tous, ce n'étaient que paroles en l'air destinées à apaiser les esprits et faire patienter les habitants, puisque à ce jour rien n'a été entrepris. Aujourd'hui la cité offre une image de désolation, avec des routes et des trottoirs délabrés, sans parler de l'inexistence des réseaux d'assainissement, de l'évacuation des eaux usées, aucune canalisation n'est posée pour l'instant. Pire encore, en hiver c'est le calvaire de la boue, des eaux stagnantes et des débordements, en été, ce sont les maladies qui font leur apparition dues essentiellement au manque d'hygiène et de salubrité pour cause d'inexistence de canalisations destinées à l'évacuation des eaux usées. Dans la requête adressée à Mme le wali, les auteurs de la lettre se disent sérieusement préoccupés et inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants, ils craignent le pire, tant les conditions de vie dans leur cité se détériorent de jour en jour. Ils ont surtout peur des risques des maladies auxquels sont exposés ces enfants et eux-mêmes au quotidien. Ce qui complique davantage leur vie, notamment en cette période des chaleurs, c'est la constitution de nids de moustiques et autres insectes, et qui demeure en la circonstance, l'une des principales causes de maladies chez les enfants, ainsi que les cas d'intoxication alimentaire qui on fait des ravages par le passé. Aussi, il y a lieu de relever qu'en l'absence du réseau d'assainissement, certains habitants sont contraints à recourir aux fosses septiques creusées parfois à quelques mètres des maisons. Aussi, le non raccordement de leurs foyers en gaz de ville et la dégradation avancée des rues du quartier rend le quotidien des habitants de la cité délétère. Par ailleurs, les signataires de la pétition souhaitent que leur cité située à quelques 900 mètres de la cité du 5 juillet 1962 et qui longe à quelques mètres près, la route nationale à double voies Mostaganem-Bouguirat, sur une distance de 150 mètres, soit raccordée en gaz de ville, car cette proximité, supposerait que cette opération ne poserait aucun problème techniquement. Mais pourquoi de tels retards. Les raisons demeurent pour l'heure, un mystère. D'autre part, lit-on dans cette pétition, le trafic intense que connait cette voie, présente un danger potentiel, notamment pour les enfants et les personnes âgées. C'est pour toutes ces revendications somme toute légitimes à savoir : la dégradation de la chaussée, l'inexistence du réseau d'assainissement et des canalisations, stagnation des eaux pluviales en hiver comme en été, la prolifération des insectes en pareille période, le non raccordement en gaz de ville, le danger permanent de la route et l'excès de vitesse des automobilistes, que les habitants sous la houlette de l'association « Haï-Si-Idriss », sollicitent l'intervention de la première responsable de la wilaya pour la prise en charge de leurs doléances qui s'articulent autour de l'amélioration de leur cadre de vie.