Le phénomène de la délinquance juvénile prend des proportions alarmantes dans notre pays, Oran, tout comme les autres villes ne fait pas exception. Selon une source concordante de l'action sociale (DAS) une moyenne de 6 mineurs est quotidiennement « impliquée »dans des délits et des crimes. Selon les enquêtes menées par la DAS, pas moins de 1880 mineurs ont été mouillés dans les crimes et délits en 2009 à Oran. La violence sur ascendants, les coups et blessures volontaires, le port d'armes prohibés » et les stupéfiants viennent en tête des listes de ces affaires : certaines enquêtes ont été effectuées par les services de l'action sociale suite à la demande des juges de mineurs dans le simple but de protéger ces mineurs, qui sont continuellement en dangers. Dans ce même contexte, durant le mois de mars dernier les services de la DAS ont entrepris 244 enquêtes sur des mineurs en danger moral. Alors que durant le premier trimestre de l'année en cours et dans le cadre des opérations des « sans domicile fixe »(S.D.F) une vingtaine d'enfants dont la plus part selon notre source d'information, sont originaires des autres wilayas notamment de « Diar Errahma » à Misserghin en attendant les procédures de leur réintégration, au sein de leurs familles (si elles existent).Par ailleurs et dans le même ordre d'idées, il y a lieu de rappeler ,qu'en 2008/ ,138 mineurs ont été arrêtés par les services de la gendarmerie nationale à Oran, les affaires de coups et blessures volontaires occupent la première place avec 52 arrestations, suivies par les délits de vol avec 36 cas et les enlèvements ou rapt avec 12 arrestations .Quant aux autres ,ils ont été appréhendés pour association de malfaiteurs et attentat à la pudeur ,entre autres ,les études démontrent que les problèmes sociaux économiques tels le chômage ,la pauvreté et la déperdition scolaire sont toujours la cause principale de la délinquance juvénile mère de tous les vices .Le traitement judiciaire des mineurs délinquants obéit à des considérations sociales et psychologiques et justifie par ailleurs le droit spécifique appréciable. Le problème nécessite des mesures préventives et répressives lorsque la situation l'exige, ainsi que d'autres mesures de suivi. Les mesures préventives se concrétisent dans la relation »quantitative et qualificative» entre l'enseignement les organisations de jeunesse, l'assistance à la jeunesse et l'administration de la justice pénale pour constituer un maillon préventif de la chaîne de sécurité. Selon les spécialistes ,les conflits familiaux et les dangers moraux constituent le premier pas »vers la délinquance juvénile, les spécialistes évoquent , la démission parentale et la dégradation des mœurs ,ils affirment que les enfants vivant dans un milieu ou sévit la violence sont généralement présents lors des scènes de violence et sont parfois eux-mêmes battus ou menacés .L'équilibre émotif de ces enfants et leur santé physique sont mis en péril par ces scènes et par l'atmosphère tendue qui règne sous le toit familiale, les sentiments et autres faits liés à ce phénomène qui a tendance à prendre de l'ampleur et les troubles du comportement ,les difficultés scolaires pour ne citer que cela. Avec le temps certains développent une détresse psychologique profonde qui peut se traduire par des fugues, des tentatives de suicide ou l'usage de l'alcool, des psychotropes et d'autres drogues nuisibles à ces hommes de demain, les constructeurs d'une Algérie meilleure. A long terme, ils cultivent un haut niveau de tolérance à la violence et acceptent ces comportements comme moyens normaux d'expression et de résolution des conflits .