Plusieurs chefs de famille de Sidi Bel-Abbès, occupant des bidonvilles tout en espérant bien sûr, des suites favorables à leurs dossiers et des jours meilleurs, n'ont pas arrêté, dimanche 20 décembre 2020 à faire part de leur malaise, voire leur indignation: " Nous nous retrouvons dans l'expectative, sans pour autant savoir à qui nous plaindre aujourd'hui, alors que tous nos espoirs semblent s'évaporer, après l'octroi ces derniers mois, de plus d'un millier de logements sociaux», affirmaient des chefs de familles. D'autres intervenants visiblement désorientés ajoutent : " Nous avons de tout temps fait preuve davantage de patience et de rigueur, mais comme la patience a des limites et la délivrance a tardé de voir le jour, nous nous sommes tournés au porte-à-porte auprès des services concernés ...mais en vain, à la rudesse des conditions climatiques, auxquelles nous faisons face actuellement, viennent s'ajouter malheureusement les sentiments d'obscurantisme et de scepticisme dont font part nos responsables ". "Cela ferait belle lurette que nous attendons que le rêve d'une énième opération de relogement soit réalisé, renchérirent d'autres habitants rappelant que des concitoyens vivant la même situation que la leur, ont bénéficié d'un logement décent. Erreur administrative ou simple omission ", s'interrogeaient-ils; les raisons de notre exclusion restent indéterminées. Nous faisons incontestablement l'objet de marginalisation, voire même de formes de discrimination sociale".