En dépit des milliards injectés par les pouvoirs publics, les habitants de la commune d'Ouled Teben, ayant souffert des années durant des exactions de la bête immonde, ne sont toujours pas logés à bonne enseigne. Les citoyens d'une des plus pauvres localités de la région font quotidiennement la course contre la montre pour rattraper le retard et faire face à d'innombrables problèmes. Et ce n'est pas si simple en ces lieux manquant de tout. Malgré des efforts certains de la part des autorités, beaucoup reste à faire du côté d'Ouled Teben. A titre d'exemple, des mechtas ayant subi le diktat des terroristes sont, malgré l'amélioration des conditions de vie (réhabilitation des routes et établissements scolaires) toujours désertes. L'alimentation en eau potable demeure un calvaire pour les habitants de la bourgade et des hameaux environnants où les gens ont le plus souvent recours aux citernes, lesquelles ne sont malheureusement pas à la portée de toutes les bourses. Les habitants du chef-lieu de la commune et d'Ouled Hammam, El Kharief, Ouled Rahab, et bien d'autres centres, sont sur des charbons ardents, dans l'attente d'une solution au souci majeur de l'eau potable. Le réseau d'assainissement pose lui aussi problème. Des quantités d'eaux usées se déversent dans l'oued Bounessroun, seule source d'irrigation des arbres et terres agricoles de la région. Cette situation empoisonne la vie aux agriculteurs, qui craignent des effets désastreux sur l'environnement et les régions agricoles. Les autres secteurs ne sont guère mieux lotis, comme ceux de la santé et des sports, qui sont en stand-by.