Motivé par le désir de rester seul maître à bord, Mehiaoui a donc fait en sorte que personne n'investisse plus de 800 millions, somme que lui seul avait injecté. Le plus gros «placement», exit donc Mehiaoui, se limite à 700 millions de centimes. El Charef Bencheni, l'ex-président de l'ES Mostaganem, qui voulait investir près de deux milliards de centimes pour prendre la direction de la SPA, a été prié de n'investir, dans un premier temps lui avait-on dit, que 300 millions de centimes. Il fera partie du bureau, sans plus rapporte le buteur. Autrement dit, lorsqu'il s'agira de prendre les décisions, il sera tenu de se tenir à carreau. D'où justement la colère de Benchenni et beaucoup d'autres industriels comme lui qui se sont vus carrément fermer la porte au nez.