Le premier président d'APC d'Algérie, qui arrivera à construire une chaîne de toilettes publiques avec toutes les commodités au niveau de sa municipalité, entrera certainement dans l'histoire et tous les citoyens qui satisferont leur besoin imminent, lui en seront reconnaissants, car le paradoxe dans ce pays, c'est que l'on peut tout, y compris réaliser des barrages, des milliers de logements, mais dés qu'il s'agit de prendre en charge des préoccupations simples, les choses se compliquent. Les vespasiennes ou pissotières remontent au temps des Romains, ceci pour dire que les civilisations anciennes étaient en avance sur nous en matière d'urbanité. Nous avons bien assimilé l'informatique, l'inernet et un tas de trucs, mais nous peinons a trouver des lieux d'aisance pour restituer à la nature ce qu'elle nous donne régulièrement. Beaucoup d'institutions publiques, ont pensé à leur clientèle en réservant des toilettes dotées de toutes commodités. Comment le problème est vécu à Mostaganem, charmante localité qui draine chaque été des millions de visiteurs alors qu'on compte que trois vespasiennes toilettes publiques placées aux extrémités, l'une à la place du 13 novembre à coté de la mosquée BADR, la deuxième à l'entrée du marché couvert, et la dernière à la place de l'hôpital. Maintenant que l'idée de réhabiliter les toilettes publiques est dans l'air, on souhaite que nos murs et nos arbres ne soient plus pris quotidiennement d'assaut, par des vessies au bord de l'éclatement. Avant les anciens avaient, au moins la pudeur de chercher un buisson pour couper, comme ils disaient, une tige. C'est-à-dire se soulager en urgence sans attirer les regards. Hélas les buissons ont disparu.