Des espaces publics squattés, l'habitat précaire, l'environnement pollué, la salubrité et l'hygiène publique, Ain-Sefra, sont autant de facteurs qui traduisent les récurrents constats d'un certain malaise, que M. Megherbi Abdelkrim, chef de la daïra de Mostaganem, veut éradiquer à tout jamais. C'est dans cette optique que ce responsable a bien voulu apporter quelques éclaircissements à Réflexion. Pour M Megherbi Abdelkrim, il n'est plus question de fermer les yeux, il est plus que jamais temps de mobiliser, de sensibiliser et d'inciter toutes les couches de la population à plus d'engagement citoyen pour faire de Mostaganem, une ville modèle qui inspire développement et modernité. Sur ce sujet, notre interlocuteur mettra l'accent surtout sur les mesures qui allaient être prises concernant la récupération des espaces publics squattés et utilisés comme terrasses par certains salons de thé en violation de la loi. Cet état de fait, ne sera plus admis et pour ce faire, les pouvoirs publics passeront à l'action juste après les fêtes de l'Aid, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur et dira en substance : « Je veillerai à ce que la règlementation en vigueur soit appliquée dans toute sa rigueur et aucune dérogation ne sera accordée ». Concernant l'embellissement de la ville et les différents travaux d'entretien pour la préservation de l'environnement et la protection des sites, ainsi que l'enlèvement des ordures ménagères, le même responsable reconnait qu'il existe des problèmes et pour faire y faire face, nous avons opté pour la création d'une brigade spéciale qui a pour mission exclusive d' effectuer des opérations de contrôle inopinées de tous les circuits empruntés par les camions de ramassage des ordures pour lui permettre de faire le constat sur les lieux en ajoutant :« Pour tout vous dire, nous avons adopté une solution radicale à l'encontre des équipes chargées de l'enlèvement des ordures au cas où celles-ci venaient à commettre des impairs ou maladresses dans le cadre de leur mission, c'est la ponction du salaire mensuel, un prélèvement qui sera opéré à la source sur la rémunération de chaque agent ou équipe défaillant(e) ». Pour ce qui du volet logement, M.Megherbi a été très clair et précis. Selon lui, le quota réservé à la daïra dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire ainsi que l'opération d'évacuation des familles de la rue Abdellaoui, n'a pas encore fait l'objet d'affectation, et devait dire en substance : «Nous attendons toujours le quota et le moment venu, on avisera ». S'agissant des étals situés à proximité de la mosquée El-Badr, une solution serait envisagée par les pouvoirs publics pour régler définitivement ce problème et libérer ainsi cet espace qui sert actuellement plus au commerce informel qu'à autre chose. C'est dans cette optique que les autorités locales ont réalisé l'achat de deux grands locaux situés en plein centre ville non loin de l'actuel endroit servant d'assiette à ces commerces. Ces locaux seront aménagés en stands et seront mis à la disposition de ces personnes concernées. Cette opération est en cours de réalisation et dès que les nouveaux stands seront fin prêts, la délocalisation de ces commerces sera entamée juste après. Par ailleurs, interpellé sur ce qui se passe du côté du marché d'Ain-Sefra, avec tout ce qui a trait à la salubrité publique et la protection du consommateur, le chef de la daïra, n'est pas parti pas quatre chemins pour mettre les points sur les « i ». En effet, en abordant le sujet, M. Megherbi paraissait très soulagé par ce qui a été déjà entrepris pour mettre fin au calvaire du citoyen et du commerçant dans cette partie de la ville dont l'environnement immédiat ne cesse de se dégrader. A ce sujet, le chef de daïra dira : « En ce qui concerne l'Ain-Sefra, il ne vous échappe pas, qu'il demeure l'un des souci majeurs des autorités de la wilaya, qui n'ont ménagé aucun effort pour faire de cette partie de la ville, un endroit plus organisé et plus convivial » et d'enchainer, « Comme vous le savez, nous sommes en train de réaliser un grand marché couvert à Ain-Sefra. Ce marché comprendra des dizaines de stands destinés à toutes les activités commerciales existantes au niveau de l'actuel marché en plein air. Mais faut-il savoir aussi que le nouveau marché sera occupé progressivement. La première opération d'attribution concernera les marchands de vêtements, de la bonneterie et toutes sortes d'effets vestimentaires, c'est-à-dire les premiers stands recevront ces commerces. En deuxième étape, ce sont les commerçants en fruits et légumes et poissons qui en seront les heureux bénéficiaires. Et c'est à partir de là, que nous pouvons dire que la situation s'améliorera à tous les niveaux». L'objectif primaire de ce projet est de mettre un terme à l'anarchie qui sévit actuellement, car dans presque tous les projets de marchés, le principe de base est de trouver une solution qui ait un bon rapport qualité/prix. Dans un autre registre, et saisissant cette opportunité, nous avons sollicité notre interlocuteur de nous faire part des conditions d'établissement et de délivrance des passeports et cartes d'identités biométriques. A ce sujet il nous répond:«Tout va pour le mieux, à l'exception de certaines insuffisance au tout début de l'opération, mais tout a été rattrapé, et la loi est appliquée à la lettre, ce que je peux vous dire, c'est que tous les citoyens sont égaux devant la loi, et qu'il n'y aura de « deux poids et deux mesures », tous les dossiers sont traités de la même manière et dans les délais impartis » et de terminer : «Sachez que plus de 100 cartes d'identité normales sont signées quotidiennement à la daïra de Mostaganem ».