Tous marchés conclus avec des sociétés étrangères par (formule de gré à gré) ont été approuvées par le ministre de l'Energie.à affirmé L'ex PDG de Sonatrach, Mohamed Méziane , lors de ses auditions devant le juge l'instruction. Selon Le journal El Khabar , l'ex-PDG, placé sous contrôle judicaire a impliqué l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, « considérant que toutes les offres ou transactions conclues avec les sociétés étrangères par consentement mutuel ont été approuvées Chakib Khelil ». Ce dernier a donné des instructions ministérielles en date du 14 janvier 2005 afin de prendre toutes les dispositions « nécessaires pour assurer la surveillance et la protection des sièges et bases de vie dépendant de Sonatrach », ajoute le quotidien. Confiée à la huitième chambre correctionnelle de Sidi M'hamed (Alger), l'instruction de l'affaire dite de Sonatrach est terminée au terme de quatre mois d'auditions et de confrontations. Le juge d'instruction devrait transmettre le dossier à la chambre d'accusation dans les prochains jours .Le scandale de corruption au sein de Sonatrach a éclaté le 12 janvier 2010 lorsque son PDG, Mohamed Meziane, ses deux fils, l'ancien directeur du CPA ainsi que plusieurs hauts cadre de Sonatrach ont été mis en examen et écroués pour corruption et malversations présumées. Leur mise examen ainsi que leur incarcération font suite aux investigations lancées dès l'automne 2009 par la brigade financière du DRS concernant certains marchés conclus entre Sonatrach et certaines firmes étrangères. Ceux-ci sont au nombre de trois. Le contrat de 142 millions de dollars pour la télésurveillance, le marché décroché par l'entreprise pétrolière italienne, Saipem, pour la réalisation d'un système de transport par canalisation de gaz naturel (GK3) pour un montant de 580 millions de dollars et enfin la rénovation du 10éme étage du siège à Ghermoul (Alger), marché obtenu par CCIC (Consolidated Contractors International Compagny). Et Depuis, l'ex-ministre de l'Energie, exempté du gouvernement le 28 mai dernier, avait adopté la posture de celui qui ignorait tout, aussi bien la nature des contrats en litige que le mode de gestion de la compagnie dont il était le véritable patron. « Je ne peux pas préciser les motifs des inculpations car je ne connais du dossier que ce qu'en a donné la presse. Je suis au même niveau d'information (que la presse). Je suis surpris comme vous…», avait-il déclaré à la presse en janvier dernier. Au cours des différents interrogatoires, Mohamed Meziane aurait clairement fait savoir que toutes les transactions conduites par Sonatrach avec des partenaires nationaux ou étrangers se faisaient avec le consentement du ministre de l'Energie, Chakib Khelil. Les autres responsables auditionnés par le DRS auraient également indiqué que leur ministre de tutelle donnait ses avis, ses recommandations et ses instructions aussi bien de manières verbales qu'écrites. « Nous avons travaillé sur instructions de Khelil… », ont-ils repondu.