Accusé de viol sur mineure de 16 ans, réprimé par l'article 336 du code pénal, le dénommé C- AEK a été jugé et condamné à la peine de 03 années de réclusion criminelle, par le tribunal criminel siégeant près cour de Mostaganem à sa tête, le président Bettayeb Abdelaziz, assisté de Madame Bessayeh Ameur Fatiha et Ster Berekia, le ministère public représenté par Bouazla Bouyacoub, et le secrétariat par le chef greffier Souag Houari. Les faits de cette regrettable affaire se sont déroulés au mois de janvier de l'année 2008, au douar de Naïmia, situé dans la commune de Sidi Ali, 45 km de Mostaganem, lorsque le dénommé C- Aek a abusé de la victime, lui affectant sa virginité, et par la suite naquit un enfant de sexe féminin, et l'accusé rejette la paternité. A la barre, C. Aek nie les faits, tout en déclarant, que certes, j'ai eu des relations sexuelles à quatre reprises avec la victime, mais elle n'était plus vierge au moment de nos relations qui ont duré un temps. D'ailleurs je l'ai quittée pour infidélité. Quand elle vous a informé de sa grossesse, qu'avez-vous fait, demanda le président ? Je lui ai adressé une lettre pour ne pas avorter répondit l'accusé ! À as-tu l'intention de la prendre en épouse répliqua le président. C. AEK répondit par l'affirmatif, alors que la victime, répondit toute honte bue, et à très haute voix « ta mère s'est opposée ». Au terme des débats, où la victime n'a cessé de confronter l'accusé, l'avocat général Berrazla Bouyacoub a requis la peine de 10 années de réclusion criminelle. Quant à l'avocat de la défense. Maître Bensalah, s'est interrogé sur la raison pour laquelle, la victime a attendu 2 années pour déposer plainte. D'ailleurs mon client n'a jamais commis de viol, et la victime, n'a cessé de lui dire: qu'elle avait l'intention de suivre le chemin de sa mère et sa sœur. Mon mandant est décidé de subir les analyses, afin que la responsabilité du criminel soit déterminée, conclut cet avocat, sollicitant l'acquittement pur et simple de son mandant.